Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3:16
Jean 3.16 constitue le résumé de tout l’Evangile. L’universalité du salut (quiconque), la facilité du moyen (croit), la grandeur du mal prévenu (ne périsse point), l’infini, en excellence et en durée, du bien accordé (la vie éternelle) : toutes ces notions célestes, nouvelles pour Nicodème, se pressent dans cette période qui clôt l’exposé du véritable salut messianique.
L’intensité de l’amour du Père résulte de la grandeur même du malheur de celui qui en est l’objet. Ainsi se lient, dans cette parole de Jésus, les deux idées en apparence incompatibles : tellement aimé et ne périsse point.
L’entretien de Jésus avec Nicodème a permis au Seigneur de transmettre les vérités fondamentales à ce docteur d’Israël. Le verset 16 est introduit par le mot gar (car) qui rattache logiquement ce qui va suivre à ce qui précède. Il résume les pensées des versets 13, 14 et 15 en une phrase et fonde sur l’amour de Dieu l’affirmation christologique qui concerne Jésus (verset 13) et l’affirmation sotériologique qui se rapporte aux moyens du salut (versets 14 et 15).
Dans le verset 14, Jésus a dit que le Fils de l’homme doit être élevé « de la même manière » (gr. : houtos) que le serpent de bronze dans le désert. Au v. 16, Dieu a tant (gr. : houtos) aimé le monde. Cette « résonance » lie les deux versets ensemble. Dieu a donné son Fils afin qu’il soit « élevé » (sur une croix) : il a tant aimé le monde.
De plus, au verset 14, Jésus s’est désigné comme étant le « Fils de l’homme ». Au verset 16, il revendique le titre de Fils de Dieu : l’expiation nécessaire au salut du monde ne pouvait être accomplie que par le Fils de Dieu ; un homme n’en aurait pas été capable. « Celui qui n’a connu aucun péché a été fait péché pour nous afin qu’en lui nous devenions justes devant Dieu » (2 Corinthiens 5.21). Dans tout cet entretien, Jésus mentionne l’œuvre des trois Personnes de la Trinité dans le salut de l’homme : Dieu le Père, qui a donné son Fils, et le Saint-Esprit qui fait naître de nouveau. Toute la vie nouvelle du chrétien est enveloppée dans l’amour de Dieu, dans la grâce du Seigneur Jésus-Christ et dans la communion du Saint-Esprit.
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