Le parti de Laurent Gbagbo dénonce » les intimidations et arrestations abusives » de ses sympathisants
Cela concerne notamment l’arrestation de 31 de ses membres et l’inculpation de son secrétaire général, Damana Pickass a indiqué hier 2 mars , la formation politique de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.
Le parti des peuples africains-Côte d’Ivoire n’ y est pas allé de mains mortes dressant un tableau constaté de la situation actuelle. Si la formation politique créée par Laurent Gbagbo se félicite de son entrée à travers son commissaire, Demba Traoré au sein de la commission électorale indépendante, tout n’est pas pour autant rose souligne-t-il.
Le Parti affirme rencontrer de nombreuses difficultés. Son porte parole, Justin Kone Katinan l’a fait savoir devant la presse citant entre autres » des cas de meetings avortés » et ce à la faveur de » l’entrave à la liberté de circulation des militants du PPA-CI » a -t-il précisé.
Autre problèmes soulevés par M. Konan Katinan, »l’inculpation à des fins politiques du secrétaire général de notre parti » ainsi que » l’interpellation arbitraire et la détention de 31 camarades du parti dont nous exigeons la libération » a-t-il martelé.
Des accusations balayées d’un revers de la main par le camp présidentiel qui a tenu à préciser que » l’instrumentalisation de la justice, ce n’est pas nous » , égratignant au passage le régime de Laurent Gbagbo au cours duquel » nombres de nos militants faisaient l’objet de procédures arbitraires » a expliqué Mamadou Traoré , porte parole du RHDP, cité par l’AFP.
Selon leur avocat, les 31 personnes mis aux arrêts à la MACA( Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) comparaîtront devant le tribunal des flagrants délits d’Abidjan le 7 mars 2023.