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Le Président Cyril Ramaphosa rejette l’accusation de Trump sur  » la confiscation des terres »

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rejeté lundi les remarques du président américain Donald Trump, affirmant que le pays n’a pas « confisqué des terres ».

Dans un communiqué publié par la présidence sud-africaine, le gouvernement a également rejeté les allégations selon lesquelles la Loi sur l’expropriation visait à saisir des terres.

« La Loi sur l’expropriation récemment adoptée n’est pas un instrument de confiscation, mais un processus juridique mandaté constitutionnellement qui garantit l’accès du public à la terre de manière équitable et juste, guidé par la Constitution », a indiqué le communiqué.

La réponse du chef de l’Etat sud-africain fait suite à un message de Donald Trump publié dimanche sur sa plate-forme de médias sociaux Truth Social. « L’Afrique du Sud confisque des terres et traite très mal certaines classes de personnes. Je vais couper tous les fonds futurs à destination de l’Afrique du Sud jusqu’à ce qu’une enquête complète sur cette situation soit achevée », a-t-il écrit.

Le président Ramaphosa a pour sa part déclaré qu’il espérait avoir des discussions avec son homologue américain sur le processus de réforme agraire de l’Afrique du Sud, suggérant qu’ils pourraient trouver un terrain d’entente. « Nous souhaitons parler avec l’administration Trump de notre politique de réforme agraire et de questions d’intérêt bilatéral », a-t-il écrit.

De son côté, Ronald Lamola, le ministre international des relations et de la coopération, a affirmé que la loi sur l’expropriation n’a rien d’unique, rappelant que des pays comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont des lois similaires qui leur permettent d’exproprier des terres lorsque l’intérêt public le justifie.

« Nous voulons dire que nous sommes une démocratie constitutionnelle et que la Loi sur l’expropriation qui a été mentionnée n’est pas une exception. De nombreuses parties du monde ont des lois sur l’expropriation qui sont utilisées dans l’intérêt public et à des fins publiques », a ajouté le ministre, abordant le sujet dans un clip vidéo.

Parallèlement, Mahlegi Bhegi-Motsiri, le porte-parole du Congrès national africain (ANC), a salué la volonté de dialogue du président Ramaphosa avec ses homologues étrangers.

« L’ANC ne tolérera pas la distorsion des faits qui sape notre programme de souveraineté et de transformation nationales. Nous appelons toutes les forces progressistes, à la fois localement et mondialement, à rejeter le programme de division d’AfriForum et se tenir aux côtés de l’Afrique du Sud dans sa poursuite de la justice, de l’équité et d’une réforme agraire significative », a-t-il déclaré.

En janvier, Cyril Ramaphosa a signé le projet de Loi sur l’expropriation, qui permet aux institutions publiques d’exproprier des terres dans l’intérêt public. La signature du nouveau texte a abrogé la loi pré-démocratique sur l’expropriation de 1975.

« L’article 25 de la Constitution reconnaît l’expropriation comme un mécanisme essentiel pour que l’Etat acquière les biens de quelqu’un à des fins publiques ou dans l’intérêt public, sous réserve du versement d’une compensation juste et équitable », a en outre noté la déclaration de la présidence. Aujourd’hui encore, l’Afrique du Sud est toujours aux prises avec les conséquences de la Loi sur les terres de 1913 qui a permis à l’Etat de déposséder des milliers de Noirs de leurs terres.

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