Une prostituée trouve la paix et le pardon en Jésus
Agressée sexuellement pendant des années, Sariah Hastings n’avait plus aucune considération de son propre corps et a commencé à se prostituer. C’est lorsque son deuxième enfant a été conçu qu’elle a trouvé la force de fuir… accueilli par des chrétiens, elle va entendre parler du message du salut en Jésus.
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Sariah partage :
« J’ai appris, en étant prostituée, qu’il n’y avait que trois façons de sortir de ce qu’ils appellent « le jeu ». C’était soit d’être vendue à un autre proxénète, soit d’aller en prison, soit d’être morte. Moi, j’ai été vendue, physiquement vendue d’un proxénète à un autre ».
Pendant plus de 17 ans, Sariah Hastings a vécu la vie d’une prostituée et d’une droguée à la recherche de l’amour qu’elle n’a jamais eu.
Sariah partage :
« Les deux plus grandes choses qui m’ont conduit à un style de vie de prostituée étaient l’argent et l’acceptation. »
Dès son plus jeune âge, Sariah a été exposée au sexe et à la drogue. À quatre ans, elle a été agressée par un proche parent et le sera pendant des années. Elle n’a jamais rien dit.
Sariah se souvient :
« Tous les membres de ma famille faisaient la même chose que ce qu’on me montrait. Il n’y avait donc aucune raison pour que je dise : « Il y a quelque chose qui ne va pas. Ou « Aidez-moi », ou « Sortez-moi de là », parce que c’était tellement normal. »
Elle espérait néanmoins trouver un jour quelqu’un qui l’aimerait. Mais les mots d’un membre de sa famille ne lui ont donné aucun espoir que cela se produise un jour.
Sariah partage :
« Toutes les petites filles veulent se marier, veulent voir leur chevalier en armure brillante venir. Il m’a dit que la seule façon d’y arriver, c’est d’avoir une relation de proxénète et de prostituée. Et c’est tout ce que j’étais bonne à faire… à m’allonger sur le dos. »
Cette pensée s’est consolidée dans son esprit quand, à 12 ans, elle a subit un viol en bande lors d’une fête.
Sariah dit :
« J’étais alors connue dans toute ma ville comme la salope, la fille que vous pouviez emmener aux toilettes et faire ce que vous vouliez, et ça lui allait bien. »
Faire l’amour était la seule façon pour Sariah de penser qu’elle pouvait attirer l’attention. Mais à l’intérieur, elle détestait ce qu’elle était devenue.
Sariah se souvient :
« C’est arrivé au point extrême où j’ai commencé à essayer de me suicider et à me mutiler. J’ai essayé de brûler mon corps. Je mettais du feu à mes bras juste pour ne plus ressentir la douleur. »
À 18 ans, elle a été recrutée par un proxénète et a fait son entrée dans un monde où sa seule valeur était son corps.
Sariah raconte :
« La minute après qu’il m’ait dit que j’allais être sa prostituée, cette même nuit, j’ai commencé à me prostituer officiellement, à marcher dans les rues, à entrer dans les parkings de camions et à passer des accords avec les camionneurs ».
Et lorsqu’elle n’a pas pu atteindre le quota, son proxénète a menacé de la tuer. Elle lui a échappé, mais elle a vite rencontré un autre proxénète qui l’a rendue accro à la cocaïne et la méthamphétamine en cristaux.
Sariah passera les huit années suivantes à être piégée dans la toxicomanie et la prostitution. Elle a vécu dans 33 états différents, avec des proxénètes trop nombreux pour être comptés.
Sariah raconte :
« Quand je pouvais prendre une douche, je me frottais le corps. Je n’arrivais jamais à me débarrasser de l’odeur d’un homme, je ne connaissais même pas le nom de ces hommes. »
Puis, à 28 ans, Sariah a découvert qu’elle était enceinte de son deuxième enfant d’un proxénète avec qui elle sortait. Le père de son premier enfant a obligé Sariah à donner le bébé à sa famille. Cette fois-ci, ce sera différent.
Sariah dit :
« Et quand j’ai découvert que j’étais enceinte, j’ai su à ce moment-là que quelque chose devait changer, que je ne pouvais pas continuer à faire la même chose ».
Elle a quitté son proxénète et a parcouru des milliers de kilomètres pour se rendre dans un centre de ressources sur la grossesse en Nouvelle-Angleterre. Là-bas, un conseiller a prié avec elle.
Sariah raconte :
« Et quand elle a commencé à me parler du message du salut et me demander d’accepter Jésus dans mon cœur, il y a eu une vague et un sentiment de chaleur comme jamais auparavant qui a envahi mon corps, quelque chose de paisible et de serein. Je ne peux même pas mettre en mots tout le dégoût – le sentiment de vouloir constamment me doucher et enlever tout ce sentiment désagréable de mon corps, il m’avait littéralement été enlevé à ce moment précis. Je n’avais plus envie de consommer du « crystal meth », je n’avais plus envie de fumer des cigarettes. C’était mon premier moment de présence du Saint-Esprit qui me remplissait de l’amour qu’il m’avait donné toute ma vie ».
Bientôt, Sariah a eu son petit garçon. Maintenant, dans un programme résidentiel basé sur la foi, elle a réalisé son besoin de se repentir.
Sariah dit :
« J’ai commencé à demander à Dieu de me pardonner mes péchés. Jésus m’a pardonné quand il est mort sur la croix. Donc, s’Il pouvait pardonner mes péchés et les choses que j’ai commises contre Lui, alors qui étais-je pour ne pas pouvoir pardonner aux gens qui m’ont fait des choses ? »
Aujourd’hui, Sariah a un emploi dans le secteur de la santé et vit dans une nouvelle maison avec son fils Noé. Elle est également assistante dans un refuge pour femmes où elle aide les femmes à transformer leur vie par l’amour de Jésus-Christ. Elle a écrit un livre sur son parcours intitulé « No More Games ».
Sariah partage :
« J’aime ma vie aujourd’hui. Il y a tellement de liberté à savoir qui est Jésus, c’est incroyable ! Si vous sentez que les péchés que vous avez commis sont accablants et que vous ne pourrez jamais être accepté par Jésus-Christ, sachez qu’aucun péché n’est trop grand pour Son amour ».
Version originale : « Free from ‘The Game’ of Human Trafficking » par Michelle Wilson The700 Club/CBN News traduit par Isabelle Goepp
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