Isabelle: « En prison, elle a vraiment vécu un truc avec Dieu. »
En marge de son activité d’infirmière, Isabelle est bénévole dans une association qui accompagne des détenus. L’occasion pour elle d’annoncer l’Évangile.
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La jeune femme de 24 ans a quitté Nîmes il y a cinq ans pour s’installer à Créteil, en région parisienne, où elle travaille aujourd’hui comme infirmière. “C’est un métier qui me correspond” raconte la sudiste, aussi très investie dans le monde associatif. En tant que bénévole dans une association qui effectue des maraudes, d’une part, mais aussi dans une autre qui s’appelle la CEDEF (Commission d’Entraide auprès des Détenus Et de leurs Familles). “C’est une association qui permet de créer du lien, mais aussi de parler de Jésus aux personnes emprisonnées.”
“Des oreilles attentives”
Car Isabelle est chrétienne. “Du coup, ce que je cherche avant tout, et ce qui me plaît vraiment, c’est d’être au contact de l’autre, de propager l’amour de Jésus et sa Bonne Nouvelle”, explique-t-elle. Et auprès des personnes détenues, l’infirmière trouve bien souvent des oreilles attentives. “Je suis à l’aise avec les publics qui subissent l’exclusion en général”, confie-t-elle. Avant d’ajouter. “Les personnes exclues, qui sont peu fournies en matériel, sont souvent très ouvertes aux discussions autour de la spiritualité. C’est en tout cas ce que je remarque.”
Trouver l’espoir en prison
À travers la CEDEF, Isabelle correspond avec une fille de son âge depuis quelques années. Une Nigériane, arrivée en France après un long périple. “Malheureusement, pour survivre, elle a vendu de la drogue et s’est retrouvée incarcérée à Fleury-Mérogis.” Alors les deux jeunes femmes créent rapidement du lien. “Elle était très en colère contre son sort. Alors, à la fin de chaque lettre, je lui glissais toujours un verset pour l’encourager.” Au bout de deux ans, elles se rencontrent enfin au parloir de la prison. “Elle était bien plus apaisée. Elle m’a dit que nos discussions lui ont permis de ne pas regretter ces années en prison, et d’y trouver l’espoir. Elle a vraiment vécu quelque chose avec Dieu” se réjouit Isabelle.
Une Bonne Nouvelle à annoncer
Aujourd’hui, la correspondante d’Isabelle est sortie de prison depuis trois semaines, et les deux amies se parlent souvent par message ! Pour la plus grande joie de la Nîmoise. “Je crois qu’il est très important de s’ouvrir aux autres, et à tous les autres” explique-t-elle. Avant de conclure : “J’entends souvent des chrétiens qui craignent de se mélanger aux autres, de peur d’être mal influencés. Moi je crois qu’on peut inverser ça. On a une Bonne Nouvelle à annoncer, c’est à nous de bien influencer tout le monde !”