Car celui qui vous touche touche la prunelle de son œil. Zacharie 2:8
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Car ainsi parle l’Éternel des armées : Après cela, viendra la gloire ! Il m’a envoyé vers les nations qui vous ont dépouillés ; Car celui qui vous touche touche la prunelle de son œil. Zacharie 2:8
Une vérité d’une grande importance apparaît tout au long de l’Écriture : tout ce que l’on fait, en bien ou en mal, à un membre du peuple de Dieu, on le fait à Dieu ; tout ce que l’on fait à un membre de Christ, c’est à Christ qu’on le fait. Que celui qui prend conscience de cette réalité use de beaucoup de précautions dans ses relations avec ses frères et sœurs dans la foi ! “Quant à l’amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; quant à l’honneur, soyez les premiers à le rendre aux autres” (Romains 12.10).
Après cela, viendra la gloire.
La traduction est difficile : le texte hébreu dit seulement : « après gloire ». Il pourrait s’agir du cri de guerre de l’Éternel à son armée (cf. Juges 5.14). Celui qui parle est le Messie, envoyé vers les Juifs auxquels appartient la gloire (cf. Romains 9.4). Il vient les protéger et parfaire leur salut.
La gloire au temps de Zacharie, était la restauration de Jérusalem, mentionnée au verset 9 (5) : elle préfigurait la venue d’une gloire plus grande dans la personne du Messie.
Après, dans ce cas, signifie : à la recherche de la gloire. Le verbe m’a envoyé est repris au verset 13 (9), pour souligner l’importance du mandat.
La prunelle de son œil (cf. Psaumes 17.8).
La pupille de l’œil est bien protégée de toutes les attaques de quelque côté qu’elles viennent. L’image symbolise la protection que Dieu offre aux siens contre toutes les puissances hostiles qui menacent cette précieuse propriété. Toutefois, selon un autre point de vue, le pronom possessif se référerait aux ennemis d’Israël : ceux-ci mettraient leur propre vie en danger en montrant de l’hostilité aux élus.
