Liban rejette « les ingérences » iranienne dans ses affaires intérieures
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Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a évoqué vendredi les récentes propositions du président du Parlement iranien, Mohammad-Bagher Ghalibaf, selon lequel Téhéran était prêt à aider à négocier la mise en œuvre d’une résolution de l’ONU sur le Liban.
Dans une rare réprimande de l’Iran, il a publié un communiqué exprimant sa « surprise » face à ces déclarations qui, selon lui, constituent « une ingérence flagrante dans les affaires libanaises et une tentative d’établir une tutelle rejetée sur le Liban ».
M. Mikati a également ordonné au ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib de convoquer le chargé d’affaires iranien à Beyrouth au sujet des propositions de M. Ghalibaf qui, dans une interview diffusée jeudi par le journal français Le Figaro, a dit que son Le pays était ouvert à des négociations avec la France sur l’application de la résolution 1701 de l’ONU au Sud-Liban.
Le Premier ministre libanais a souligné qu’une telle négociation était de la prérogative du Liban, affirmant que son pays « travaille avec tous ses amis, y compris la France, pour faire pression sur Israël afin qu’il cesse le feu ».
Il a précisé que « l’Etat libanais gère la question des négociations visant à mettre en œuvre la résolution 1701 de l’ONU et tout le monde est tenu de le soutenir dans cette direction et non de chercher à imposer de nouvelles tutelles qui sont rejetées ». au détriment des considérations nationales et souveraines ».
Bien que M. Ghalibaf n’ait fait aucun commentaire, une source iranienne anonyme proche de lui a démenti l’interprétation faite de ses propositions.
Elle a déclaré à la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadine que toute collaboration entre l’Iran et l’Europe visait à parvenir à un cessez-le-feu soutenu par le gouvernement libanais et le Hezbollah. Adoptée en 2006, la résolution 1701 de l’ONU a mis fin à une guerre de 33 jours entre Israël et le Hezbollah.
Elle a appelé à la cessation des hostilités, au retrait israélien du Liban et à celui du Hezbollah au nord du fleuve Litani, ainsi qu’au renforcement de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, chargée de surveiller le cessez-le-feu aux côtés de l’armée libanaise.
Depuis le 23 septembre, l’armée israélienne mène des frappes aériennes intensives sur le Liban dans le cadre d’une escalade brutale avec le Hezbollah, faisant craindre que d’autres puissances régionales ne s’impliquent dans le conflit en cours. Le conflit entre Israël et le Hezbollah a éclaté il y a un an lorsque le groupe chiite pro-iranien a tiré un barrage de roquettes sur l’État hébreu pour soutenir le Hamas au début de la guerre de Gaza.
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