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Noms de Dieu: YAHVÉ ou Yahweh

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YAHVÉ ou Yahweh (gr. Kyrios, « Seigneur », nom propre du Dieu d’Israël, abrégé en Yah.

a. Statistiques

Yahvé est le mot le plus fréquent dans la Bible. Les variantes des manuscrits rendent difficile un comput rigoureux. Pentateuque, 1 818 (Gn, 166 ; Ex, 400 ; Lv, 310 ; Nb, 400 ; Dt, 542) ; Jos, 223 ; Jg, 175 ; Rt, 18 ; 1-2 S, 469 ; 1-2 R, 531 ; 1-2 Ch, 550 ; Esd-Ne, 54 ; Jb, 32 ; Ps, 690 ; Pr, 84 ; Is, 438 ; Jr, 708 ; Lm, 35 ; Ez, 422 ; Dn, 8 (ch. 9) ; Petits Prophètes, 483 ; (Os, 46 ; Jl, 31 ; Am, 79 ; Ab, 7 ; Jon, 24 ; Mi, 38 ; Na, 13 ; Ha, 12 ; So, 32 ; Ag, 35 ; Za, 130 ; Ml, 46). Absent de Est et de Qo. Un nombre considérable d’emplois de « Yahvé » est lié au verbe parler / dire. Par ailleurs : Yahvé est employé environ 370 × au vocatif : Ps, 205 ; 1-2 Ch, 25 ; Is, 19 ; Jr, 26.

Yah (55) se rencontre soit dans l’acclamation Alleluia, hb. hallelu-Yah, « Louez Yah ! » (28) : au début des Ps 106 ; 111 ; 112 ; 113 ; 135 ; 146 ; 147 ; 148 ; 149 ; 150 ; à la fin des Ps 104 ; 105 ; 106 ; 113 ; 115 ; 116 ; 117 ; 135 ; 146 ; 147 ; 148 ; 149 ; 150 ; en Tb 13.17 ; Ap 19.1.3, 4, 6, – soit encore 27 × dans Ex 2.15 // Ps 118.14 // Is 12.2 ; Ex 17.16 ; Ps 68.5, 19 ; 77.12 ; 89.9 ; 94.7, 12 ; 102.19 ; 115.17 ; 118.5, 17-19 ; 122.4 ; 130.3 ; 135.3-4 ; 150.6 ; Ct 8.6 ; Is 26.4.

Le nom de Yahvé, sous les formes Yah, Yahu, Yo, Yeho, entre en composition – à titre de préfixe ou de suffixe – dans beaucoup de noms propres : Abiyya, Açalyahu, Yehoyada, Yozabad … cf. encore Jéhu.

b. Origine du mot

Dans le document yahviste le nom de Yahvé apparaît dès le récit de la Création, Gn 2.4 ; Énosh est « le premier à invoquer le nom de Yahvé », 4.26 ; Noé bénit « Yahvé le Dieu de Sem », 9.26 ; Yahvé est le nom donné à Dieu tout au long de l’histoire patriarcale, 12.1-39.23 : Abram bâtit un autel à Yahvé et invoque son nom, 12.8 ; 13.4, 18 ; 21.33 ; Dieu dit à Abraham : « Je suis Yahvé qui t’ai fait sortir d’Ur des Chaldéens », 15.7, et à Jacob : « Je suis Yahvé, le Dieu d’Abraham ton ancêtre et le Dieu d’Isaac », 28.13. Mais la tradition sacerdotale affirme que le nom de Yahvé était ignoré des ancêtres, qui ne connaissaient Dieu que sous le nom d’El Shaddaï, Ex 6.3. Et le récit élohiste d’Ex 3 fait du nom de Yahvé l’objet d’une révélation spéciale à Moïse et aux Israélites. Un double fait ressort de ces divergences entre les traditions : le nom divin a une origine préisraélite et a été connu de quelques-unes des anciennes tribus dès le temps de la vie nomade ; c’est Moïse qui, dans la révélation reçue au Sinaï, l’a chargé d’une signification religieuse inconnue auparavant.

c. Signification

Elle est donnée en Ex 3.12-15. Lorsque Moïse demande au « Dieu des Pères » quel est son nom, « Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui est. Voici ce que tu diras aux Israélites : Je suis m’a envoyé vers vous … Tu parleras ainsi aux Israélites : Yahvé, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom pour toujours. » En parlant de lui-même, Dieu dit : « Je suis » (Èhyèh)nbsp;; en parlant de Dieu, les hommes à la suite de Moïse disent : « Il est » (Yahveh). Le nom divin est rattaché par ce récit à une forme ancienne du verbe hayah, « être ». En disant « Èhyèh ashèr èhyèh », « Je suis celui qui suis ou Je suis qui je suis ou Je suis ce que je serai », Dieu souligne tout à la fois :

qu’il est, absolument parlant, toujours et pour toujours, Dieu d’éternité, Gn 21.33 ; Is 40.28 ; 43.12 ; Si 36.17 ; cf. Lm 5.19, Rocher éternel, Is 26.4, Roi d’éternité, Jr 10.10, des siècles, 1 Tm 1.17 ; cf. « Il est, Il était et Il vient », Ap 1.4, 8 ; 4.8 ; 11.17 ; 16.5, d’où l’ancienne traduction de Yahvé par « l’Éternel » ;
qu’il est mystérieux et inaccessible, cf. Gn 32.30 ; Jg 13.18 ; 1 Tm 6.16 ;
qu’il est là, cf. Ez 48.35, présent et agissant avec son peuple, Ex 8.18 ; 17.7 ; 29.46 ; Nb 11.20 ; 14.9, 14, 42-43 ; 16.3 ; Dt 2.7 ; 7.21 ; 20.1 ; 31.6, 8 ; Jos 22.31 ; Jg 1.22 ; 6.13 ; 1 R 8.57 ; 1 Ch 22.18 ; 2 Ch 13.12 ; 15.2 ; 20.17 ; 32.8 ; Ps 46.8, 12 ; Am 5.14 ; Mi 3.11 ; So 3.17 ; Ag 1.13 ; 2.4 ; Za 10.5 ; cf. Is 7.14 ; 8.8, 10, avec Moïse et, dans la suite, avec les chefs du peuple, Ex 3.12 ; 4.12, 15 ; Jos 1.5, 17 ; 3.7 ; 6.27 ; Jg 6.12 ; 1 S 3.19 ; 16.18 ; 17.37 ; 1 R 1.37 ; 2 R 18.7 ; 2 Ch 15.9 ; 17.3.

d. Yahvé et Adonaï

On pense généralement que le nom sacré de Dieu se prononçait Yahveh. Mais à partir de l’Exil, un respect formaliste pousse les Juifs à éviter de prononcer le nom propre de Dieu, cf. Am 6.107 ; 17 M 2.21. On le remplace alors le plus souvent par un autre titre, Adôn (± 450), « le Seigneur », Ps 114.7 ; Ml 3.1, le Seigneur de toute la terre, Jos 3.11, 13 ; Ps 97.5 ; Mi 4.13 ; Za 4.14 ; 6.5, le Seigneur des seigneurs, Dt 10.17 ; Ps 136.3. Adôn avec le possessif donne Adoni, « mon Seigneur », et au pluriel d’intensité Adonaï. Adonaï, « Seigneur », employé seul environ 130 ×, Gn 18.3, 27, 32 ; Ex 4.10, 13 … Jb 28.28 ; Ps (47) ; Is (23), Dn (9), etc., se rencontre en composition avec Yahvé : soit Yahvé Seigneur (5), Ps 68.21 ; 109.21 ; 140.8 ; 141.8 ; Ha 3.19 ; cf. Ne 10.30 ; Ps 8.2.10 ; Is 51.22, soit surtout Seigneur Yahvé (282), Gn 15.2, 8 ; Is (18) ; Ez (215)…

Pour éviter que le nom de Yahveh (ou Iahveh, ou Jahveh) ne soit prononcé dans la lecture de l’Écriture, les Massorètes ont intercalé entre les quatre consonnes (« Tétragramme ») du nom sacré YHVH les voyelles a – 0 – a (transcrites é – 0 – a) du mot Adonaï, d’où la forme artificielle Jéhovah des anciennes traductions françaises.

Le gr. Kyrios traduit dans la LXX ± 6 350 × Yahveh et ± 500 × Adonaï. Le « Seigneur » des traductions françaises correspond tantôt à Yahveh, tantôt à Adonaï.

e. Yahoé-Sabaot, « Yahvé des Armée » → SABAOT.

Formule primitive : Yahvé Dieu Sabaot (19), 2 S 5.10 ; 1 R 19.10, 14 ; Ps 59.6 ; 80.5.20 ; 84.9 ; 89.9 ; Jr 5.14 ; 38.17 ; 44.7 ; Os 12.6 ; Am 3.13 ; 4.13 ; 5.15-16, 27 ; 6.8, 14 ; cf. Dieu Sabaot, Ps 80.8, 15. Noter la formule plus solennelle de Am 5.16, « Yahvé Dieu Sabaot le Seigneur ».

Formule habituelle : Yahvé-Sabaot (263) : 1 S 1.3, 11 ; 4.4 ; 15.2 ; 17.45 ; 2 S 6.2, 18 ; 7.8, 26-27 ; 1 R 18.15 ; 2 R 3.14 ; 19.31 ; 1 Ch 11.9 ; 17.7.24 ; Ps 24.10 ; 46.8, 12 ; Is 1-55 (6o) ; Jr (77) ; Mi 4.4 ; Na 2.14 ; 3.5 ; Ha 2.13 ; So 2.9-10 ; Ag (11) ; Za (55) ; Ml (24) ; cf. Rm 9 29 ; Jc 5.4, « Seigneur des Armées ».

Autre formule : le Seigneur Yahvé-Sabaot (20), Is 1.24 ; 3.1, 15 … 28.22 ; Jr 2.19 ; 46.10 ; 49.5 ; 50.25, 31 ; Am 9.5.

f. Yahvé-Dieu

Yahveh ’Elohim (34), Gn (20) 2.4-3.23 ; Ex 9.30 ; 2 S 7.25 ; 2 R 19.19 ; 1 Ch 17.16 ; 28.20 ; 29.1 ; 2 Ch 1.9 ; 6.41-42 ; 26.18 ; Ps 72.18 ; 84.12 ; Jr 10.10 ; Jon 4.6, ou : Yahveh ha-’Elohim (6), 1 S 6.20 ; 1 Ch 22.1, 19 ; 2 Ch 32.16 ; Ne 8.6 ; 9.7, ou Yah ’Elohim, Ps 68.19.

g. Le Nom de Yahvé

Yahvé est le nom que Dieu lui-même prononce pour se désigner, Ex 3.13-14 ; 6.3 ; Is 42.8 ; 51.15 ; Jr 12.16 ; 16.21, en révélant qu’il est amour, pardon et justice, Ex 33.19 ; 34.5-7. C’est le nom que rappellent solennellement Ex 15.3 ; Dt 28.58 ; Ps 83.19 ; 135.13 ; Is 26.13 ; 47.4 ; 48.2 ; 54.5 ; Jr 16.21 ; 31.35 ; 32.18 ; 33.2 ; 46.18 ; 48.15 ; 51.19, 57 ; Os 12.6 ; Am 4.13 ; 5.8, 27 ; 9,.6. Le nom de Yahvé – cf. en outre les possessifs mon Nom, ton Nom, son Nom – est le nom éternel, Ex 3.15 ; Ps 135.13, saint, Lv 20.3 ; Ps 103.1 ; 111.9 // Lc 1.49 ; Is 29.23 (cf. Mt 6.9) ; Ez 20.39, glorieux, grand, redoutable, Dt 28.58 ; 1 S 12.22 ; 1 Ch 16.29 ; Ps 148.13 ; Is 24.15 ; Jr 10.6 ; 44.26 ; Ml 1.11, qu’il faut craindre, Ps 102.16, rechercher, Ps 83.17 ; cf. Is 26.8 ; Jr 3.17, connaître, Is 52,.6, aimer, 56.6, bénir et louer, Jb 1.21 ; Ps 113.1-3 ; 135.1 ; 148.5, 13, dans lequel il faut se fier et chercher secours, Is 50.10 ; Ps 124.8, car c’est une tour forte, Pr 18.10, qu’il faut donc invoquer, Gn 4.26 ; 12.8 ; 13.4 ; Dt 32.3 ; 1 R 18.24 ; 2 R 5.11 ; Ps 20.8. C’est « au nom de Yahvé ou par le nom de Yahvé » que les hommes bénissent, Nb 6.27 ; 2 S 6.18 // 1 Ch 16.2 ; Ps 118.26 ; 129.8, maudissent, 2 R 2.24, établissent les rois, 1 Ch 29.22 ; 2 Ch 9.8, jurent, Is 48.1 ; Jr 12.16, combattent, 1 S 17.45, prophétisent, Jr 26.9, 16, 20 ; 29.9 … C’est le Nom de Yahvé que portent l’arche, 2 S 6.2 // 1 Ch 13.6, le Temple, 1 R 3.2 ; 5.17, 19 ; 8.16-20, l’autel, 1 R 18.32, le peuple, Jr 14.9.

Le Nom de Yahvé, c’est finalement Yahvé lui-même, Is 30.27. Cf. Dt 12.5 ; 1 R 8.29 … et surtout l’emploi absolu le Nom, hb. Ha-Shém, Lv 24.11, 16.

Jésus s’applique à lui-même le « Je suis » de Ex 3.14, en Jn 8.24, 28, 58 ; 13.14 ; cf. Ps 102.28 // He 13.8, et le N.T. lui donne le titre divin de « Seigneur » → JÉSUS b.

h. Moi Yahvé ou Je suis Yahvé

Trois types de formules, dans la bouche de Dieu lui-même, rappellent d’une manière emphatique et solennelle le Nom révélé à Moïse :

Je suis Yahvé ! ou C’est moi Yahvé ! : Ex 6.2, 6, 8, 29 ; 12.12 ; 20.5 ; Lv 18.2-6, 21, 30 ; 19 (16 ×) ; 20.7, 26 ; 21.12 ; 22.2-3, 8-9, 30-31, 33 ; 23.42-43 ; 24.22 ; 25.17, 55 ; 26.1-2, 44-45 ; Nb 3.13 ; 10.10 ; 14.35 ; 35.34 ; Dt 5.9 ; Jg 6.10 ; Is 27.3 ; 41.4, 13 ; 42.6, 8 ; 43.3, 11, 15 ; 45.5-6, 18-19 ; 48.17 ; 60.22 ; 61.8 ; Jr 17.10 ; 32.27 ; Ez 5.15.17. Cf. la courte profession de foi du prêtre Éli : « Il est Yahvé : qu’il fasse ce qui lui semble bon », 1 S 3.18.
Je suis (ou C’est moi) Yahvé qui… Gn 15.7 ; Ex 4.17 ; 15.26 ; 20.2 ; Lv 11.44-45 ; 20.8, 24 ; 21.8, 16, 23 ; 22.16, 32 ; 25.38 ; 26.13 ; Nb 15.41 ; Dt 5.6 ; Ps 81.11 ; Is 44.24 ; 45.7-8 ; 51.15 ; Jr 9.23 ; Ez 12.25 ; 14.4, 7, 9.
Vous saurez (ou tu sauras… pour qu’on sache) que je suis Yahvé (ou que c’est moi Yahvé) qui…, Ex 6.7 ; 7.5, 17 ; 8.18 ; 10.2 ; 14.4.18 ; 16.6, 12 ; 29.46 ; 31.13 ; Dt 29.5 ; 1 R 20.13, 28 ; 2 Ch 33.13 ; Is 45.3 ; 49.23, 26 ; 60.16 ; Ez (60) ; cf. Si 36.17.

i. Yahvé, le Dieu unique

C’est la profession de foi essentielle du judaïsme, formulée dans le Shema : « Écoute Israël, Yahvé notre Dieu est le seul Yahvé » ou « C’est Yahvé notre Dieu, Yahvé seul », Dt 6.4 // Mc 12.29 ; cf. Za 14.9 ; Ps 83.19. Yahvé, « celui du Sinaï », Jg 5.5 ; cf. Ex 3.1-6 ; 19.18 ; Dt 33.16, est le Dieu des dieux, Dt 10.17 ; Jos 22.22 ; Ps 50.1 ; cf. Dn 2.47 ; 3.90 ; 11.36, plus grand que tous les dieux, Ex 18.11 ; Ps 95.3 ; 96.4 ; 97.9 ; 135.5, auquel nul autre n’est comparable, Ex 8.6 ; 15.11 ; Dt 4.34 ; 1 S 2.2-3 ; 1 R 8.23 ; 2 Ch 6.14 ; 32.19 ; Ps 89.7-9 ; 113.5 ; Is 44.7 ; 46.5 ; Jr 10.6, le Dieu vivant, 1 S 19.6 ; 20.21 ; 26.10 ; 29.6 ; Ps 84.3 ; Jr 10.10 ; 16.14-15 ; 23.36, le seul vrai Dieu, Dt 4.35, 39 ; 7.9 ; Jos 2.11 ; 22.34 ; 2 S 7.22, 28 ; 2 S 22.32 // Ps 18.32 ; 1 R 8.60 ; 2 R 19.15.19 // Is 37.16, 20 ; 1 Ch 16.26, 31 ; 17.20, 26 ; 2 Ch 13.9-10 ; 20.6 s. ; 33.13 ; Ps 100.3 ; 118.27 ; Is 37.20 ; 43.10-12 ; 44.6-8 ; 45.5-7, 14, 18 ; Jr 10.10, 16, le Dieu jaloux, Ex 20.5 ; 34.14 ; Dt 4.24 ; 5.9 ; 6.15, qui ne supporte pas qu’on serve d’autres dieux, Ex 20.4 ; Lv 19.4 ; Dt 7.4, 25 ; 32.12 ; Jos 24.14-24 ; Jg 6.10 ; 10.16 ; 1 S 7.3-4 ; 1 R 11.4.

j. Yahvé Dieu d’Israël

Dieu du ciel et Dieu de la terre, Gn 24.3, 7 ; cf. Dt 10.14, Dieu de toute la terre, Is 54.5, Dieu de toute chair, Jr 32.27, Yahvé est d’abord le Dieu de son peuple.

Il est le Dieu des ancêtres du peuple (→ ABRAHAM c), le Dieu des Pères, Gn 32.10 ; Ex 3.15-16 ; 4.5 ; Dt 1.11, 21 ; 4.1 ; 6.3 ; 12.1 ; 26.7 ; 27.3 ; 29.24 ; Jos 18.3 ; Jg 2.12 ; 1 Ch 29.20 ; 2 Ch (20) ; Esd 7.27 ; 8.28 ; 10.11 ; cf. Sg 9.1 ; Ac 5.30.

Il est le Dieu des Hébreux, Ex 3.18 ; 5.3 ; 7.16 ; 9.1, 13 ; 10.3 ; cf. Jon 1.9 : « Celui qui les a fait sortir du pays d’Égypte », Ex 13.9, 14, 16 ; 18.1 ; 29.46 ; Jos 24.17, etc., pour être leur Dieu, Lv 11.45 ; 22.33 ; 25.38 ; Nb 15.41, pour faire d’eux son peuple, Ex 6.6-7, un peuple libre, Lv 26.12-13.

Il est le Dieu d’Israël, le Saint d’Israël. A ces formules (→ ISRAËL g) il faut ajouter les expressions Yahvé ton Dieu, Dt (237) ; Ps 81.11 ; Is 7.11, etc., Yahvé votre Dieu, Dt (46) ; Ps 76.12 ; Jr 13.16, etc., Yahvé notre Dieu, Dt (24) ; Ps 20.8 ; 94.23 ; Is 26.13… Yahvé leur Dieu, Jr 3.21 ; 22.9 ; 30.9 ; 43.1 ; 50.4… si bien qu’Israël est appelé le peuple de Yahvé, Nb 11.29 ; 17.6 ; Dt 27.9 ; Jg 5.11 ; 1 S 2.24 ; 2 R 9.6 ; 11.17 ; Ez 36.20 ; etc., la communauté de Yahvé, Nb 16.3 ; 27.17 ; 31.16, l’assemblée de Yahvé, Nb 20.4 ; Dt 23.2-4, 9.

k. Autres titres du Dieu d’Israël

Baal, « Maître, Propriétaire, Seigneur, d’où Époux », Is 54.5 ; cf. Os 2.18. Voir les noms propres composés avec Baal.

Mélek, « Roi », Is 6.5 ; Jr 46.18 ; 48.15 ; 51.57 ; Ps 98.6 ; 145.1 ; Za 14.16-17 ; Roi d’éternité, Jr 10.10, de gloire, Ps 24.7-10 ; Roi de Jacob, Is 41.21, d’Israël, Is 44.6 ; So 3.15, des nations, Jr 10.7 // Ap 15.4, de toute la terre, Ps 47.8 ; grand Roi, Ps 47.3 ; 48.3 ; Ml 1.14 ; Mt 5.35. Voir les noms composés avec Mélek.

Voir aussi les noms composés avec Ab, « Père », Ah, « Frère » (→ AHI), Am, « Oncle, Parent ».

l. Quelques désignations voilées de Dieu ou de Yahvé

– L’Ange de Yahvé (50). Si, dans certains cas, il est distingué de Yahvé, Nb 22.22 s. ; Gn 16.21, il parle et agit le plus souvent comme Dieu lui-même, cf. Gn 16.10 et 16.13 ; 22.15 s. et 12.1 s. ; Ex 14.19 et 20.2. Yahvé agit par lui, son nom est en lui, Ex 23.21.
– Celui qui habite le Buisson, Dt 33.16.
– Un autre lieu, Est 4.14.
– Celui qui a sa demeure dans le Ciel, 2 M 3.39. Le Ciel, 1 M 3.18-19, 50, 60 ; 9.46 ; 12.15 ; 2 M 9.4 ; Mt 21.25 p ; Lc 15.18, 21 ; les Cieux, Dn 4.23.

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