Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Enquête sur des menaces de mort ciblant des magistrats du procès des assistants du RN-sources

par Gabriel Stargardter

SOUTENEZ LA CHAÎNE DU JOURNAL CHRETIEN EN FAISANT UN DON ICI

Vos dons nous permettront de produire plus de vidéos comme celle-ci.

PARIS (Reuters) – La police française a ouvert une enquête sur des menaces de mort proférées à l’encontre d’une juge et de deux procureurs impliqués dans le procès des assistants parlementaires du Front national, rebaptisé depuis Rassemblement national (RN), ont indiqué des sources policières et judiciaires.

Dans cette affaire, la cheffe de file du parti d’extrême-droite Marine Le Pen et 24 autres personnalités de la formation sont poursuivis pour détournement de fonds publics, complicité et recel de fonds publics.

Cinq ans de prison dont deux ans fermes aménageables ainsi qu’une peine d’inéligibilité de cinq ans ont été requis contre Marine Le Pen, ce qui pourrait remettre en cause l’avenir politique de celle qui s’est qualifiée au second tour de l’élection présidentielle en 2017 puis en 2022 – battue à chaque fois par Emmanuel Macron.

La décision du tribunal correctionnel de Paris est attendue le 31 mars.

D’après quatre sources policières et judiciaires, les procureurs Louise Neyton et Nicolas Barret ainsi que la présidente du tribunal Bénédicte de Perthuis – tous trois en charge de l’affaire – ont reçu des menaces de mort de la part de personnes écrivant dans la section de commentaires du site d’extrême droite Riposte Laïque.

Reuters a pu consulter les menaces proférées en ligne mais n’a pas été en mesure d’identifier leurs auteurs et demander des commentaires.

Bénédicte de Perthuis mérite une « balle de 9 mm dans la nuque », écrit un certain « François Desvignes » en commentaire d’un article paru le 6 octobre sur Riposte Laïque qui dénonçait « un procès stalinien organisé pour ruiner » le RN.

Un autre commentateur, qui s’identifie comme « Job », estime que Bénédicte de Perthuis doit être « éliminée au plus vite ».

Le 14 novembre, au lendemain des réquisitions visant Marine Le Pen et les autres accusés, les adresses e-mail professionnelles de Louise Neyton et Nicolas Barret ont été partagées en commentaire d’un autre article de Riposte Laïque.

Il faut « les trouver, tirer à vue et flamber leurs nids douillets », écrit « Folavoine ».

Ces menaces font l’objet d’une enquête de la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) de Paris, ont indiqué les sources.

La préfecture de police de Paris, qui abrite la BRDP, a confirmé qu’une enquête était en cours et renvoyé les questions au bureau du parquet de Paris, qui s’est refusé à tout commentaire.

Dans un éditorial du 19 janvier, Riposte laïque révèle que son directeur de la rédaction Guy Sebag a été interrogé, par mail, par des agents de la BRDP et indique avoir supprimé les menaces de mort. Des versions archivées des articles restent toutefois consultables.

Guy Sebag n’a pas souhaité faire de commentaires.

(Reportage de Gabriel Stargardter; version française Blandine Hénault, édité par Kate Entringer)

tagreuters.com2025binary_LYNXNPEL0R0Q6-FILEDIMAGE

Faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence...

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
Conscients du fait que le financement affecte l’indépendance des médias bénéficiaires et des journalistes qui y travaillent, nous ne recevons aucune aide de l’Etat et n’appartenons pas à un grand groupe industriel ou publicitaire. De ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons est exempt d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte d'éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir.
Si vous aimez le journalisme de qualité qui est l’acte d’informer, c’est-à-dire de collecter, sélectionner et vérifier l’information avant de la diffuser, soutenez notre mission en rejoignant l'équipe ou en faisant un don ci-dessous. N'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.