ADP veut engager des négociations avec les syndicats pour adapter son organisation
PARIS (Reuters) – Le gestionnaire d’aéroports Groupe ADP a proposé jeudi aux organisations syndicales d’engager des négociations en vue d’adapter le temps de travail et les effectifs alors que le groupe est confronté à la chute du trafic aérien liée à la pandémie de coronavirus.
« Suite à la pandémie et aux bouleversements durables qu’elle va entraîner, le Groupe ADP doit s’adapter pour passer d’un modèle d’accompagnement de la croissance à un modèle de gestion d’une situation dans laquelle les activités et les investissements seront réduits », a-t-il dit dans un communiqué.
A l’occasion d’un comité social d’entreprise extraordinaire qui s’est tenu ce jeudi, le groupe indique avoir proposé aux représentants des salariés d’engager des négociations « en vue d’adapter le modèle économique et social de la maison-mère ADP ».
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Le groupe souhaite obtenir un accord sur une activité partielle de longue durée (APLD) ainsi qu’un accord de performance collective (APC). Il souhaite aussi mettre en oeuvre un dispositif de rupture conventionnelle collective (RCC).
« Face à une crise exceptionnelle par sa brutalité et son ampleur, nous nous donnons trois ans, jusqu’en 2023, pour remettre l’entreprise sur le chemin de la croissance rentable et durable », a dit le PDG d’ADP, Augustin de Romanet, cité dans le communiqué.
Le groupe estime que le rétablissement du trafic aérien sera « très progressif », avec un retour au niveau de celui de 2019 attendu entre 2024 et 2027.
ADP exploite les aéroports d’Orly et Roissy-CDG.
Le 26 juin dernier, son PDG, Augustin de Romanet, n’avait pas exclu des suppressions d’emplois liées à l’épidémie de coronavirus et annoncé que les investissements du groupe seraient divisés par deux.
(Blandine Hénault, édité par Jean-Stéphane Brosse)
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