Clôture du sommet de l’UA sous fonds d’appels à l’accélération de l’intégration économique sur le continent
L’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) a conclu sa 36e session ordinaire avec un appel à l’unité pour accélérer la mise en œuvre de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), ainsi que gérer les divers défis auxquels le continent est confronté.
S’exprimant à la clôture de la session dimanche, le président comorien Azali Assoumani, qui a succédé au président sénégalais Macky Sall pour assumer la présidence tournante de l’UA, a souligné le besoin de renforcer l’unité africaine pour répondre aux défis du continent et du monde.
Le sommet s’est tenu les 18 et 19 février au siège de l’UA dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, sous le thème « L’année de la ZLECA : accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine ».
Ce rassemblement a également été marqué par des appels à rebâtir l’Afrique après diverses crises sanitaires et socioéconomiques, à assurer la paix, la sécurité et le développement socioéconomique sur le continent, et à renforcer la représentation de l’Afrique dans les institutions internationales multilatérales.
« Nous pouvons réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés pour l’année 2023, à savoir l’accélération de la mise en œuvre de la ZLECA », a indiqué M. Assoumani. « Nous ne ménagerons aucun effort pour nous assurer que cela devienne une réalité. »
« Nous devons garantir la paix et la sécurité parce qu’il ne peut pas y avoir de développement sans paix », a-t-il insisté.
Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a pour sa part souligné le besoin d’une plus grande solidarité afin de concrétiser les aspirations du continent en matière de développement. Il a notamment mis l’accent sur le succès de l’accord de libre-échange continental.
« Le thème de cette année, l’accélération de la ZLECA, est un projet phare stratégique pour le continent », a-t-il affirmé. « Cela demande que nous unissions nos ressources pour sa mise en œuvre, principalement par le développement des infrastructures, afin de garantir la libre circulation des biens et des personnes et de promouvoir le commerce. »
M. Sall, président sortant de l’UA, a noté que l’Afrique devait surmonter plusieurs difficultés telles que le changement climatique, des crises sanitaires sans précédent, le terrorisme, la persistance des vieux et nouveaux conflits et la résurgence des coups d’Etat.