19 mars 2023Aloys Evina

C’est moi, moi qui efface tes transgressions pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés. Esaïe 43:25

Ce verset marque probablement l’apogée de la grâce divine dans l’Ancien Testament: malgré l’indignité d’Israël, le Seigneur avait trouvé un moyen de lui pardonner ses péchés et de lui conférer la justice, sans compromettre pour autant sa sainteté. Il accomplirait cela au travers de l’œuvre de son « serviteur » (Ésaïe 53.6). En dépit de ses manquements, Israël est et restera le peuple élu de Dieu.

Considérons les noms magnifiques que Dieu se donne dans les versets 11 à 15 : L’Éternel, le Même,­… votre Rédempteur, votre Saint, le Créateur d’Israël, votre Roi. Hors lui il n’y en a point qui sauve. « Il n’y a de salut en aucun autre » reprendra l’apôtre Pierre en Actes 4. 11.

Mais la vie chrétienne ne se limite pas au salut. Dieu a des droits sur nous, comme sur son peuple terrestre : « J’ai formé ce peuple pour moi-même ; ils raconteront ma louange » (verset 21). Certes Israël n’a pas reconnu ces droits (verset 22…), mais dans la chrétienté actuelle l’importance du culte et de l’adoration due à Dieu est tout aussi méconnue !

« Pour l’amour de moi » ! : C’est aussi à cause de lui-même (verset 25) que Dieu efface les péchés. Sa gloire exige notre sainteté. Il y pourvoit personnellement, bien qu’il soit le Dieu offensé : « C’est moi, dit-il, c’est moi qui efface tes transgressions ».
Il ne se contente pas de les ôter ; il promet : « je ne me souviendrai pas de tes péchés ». Quelle grâce ! Toutefois il ajoute : Fais-moi souvenir… raconte toi-même. Dieu nous laisse le soin de confesser notre état, nos propres fautes, afin de faire pleinement ressortir l’œuvre accomplie pour les expier. Cela fait partie de sa louange que nous avons à raconter.