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Neymar et Nike, c’est fini !

La star brésilienne de 28 ans vient de résilier son contrat de sponsoring avec l’équipementier américain Nike. Une histoire d’amour qui durait pourtant depuis une bonne quinzaine d’années…

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C’est par un courriel laconique et sans aucune explication supplémentaire que Josh Benedek, l’un des porte-paroles de la firme Nike, a annoncé la rupture du contrat entre son groupe et la vedette brésilienne : « Je confirme que Neymar n’est plus un sportif Nike. »
Selon la presse sud-américaine, la dernière signature entre les deux parties avait été faite en 2011, et devait s’achever en 2022 pour un montant total de 105 millions de dollars. L’annonce de cette rupture intervient donc une semaine seulement après la finale de la ligue des champions perdue par le PSG (0-1 contre le Bayern), et lors de laquelle le prodige carioca arborait des godasses grises estampillées par la marque à la virgule…

Nike avait signé Neymar il y a environ quinze ans aujourd’hui, alors que le jeune gamin n’avait que treize ans. Il n’était même pas encore un footballeur professionnel, mais les vidéos de ses dribbles fulgurants cartonnaient déjà sur YouTube. La firme américaine a donc senti le bon coup et on peut dire qu’elle avait fait une superbe affaire, compte tenu de la notoriété et de l’aura que le futur joueur du Barça a pu acquérir par la suite.

Ceci dit, selon certaines sources, des dissensions couvaient déjà entre Nike et son joyau, depuis quelques mois. Il semblerait que le crack brésilien aux émoluments déjà astronomiques à Paris (selon Forbes, c’est la septième célébrité la mieux rémunérée au monde), aurait négocié en vain une revalorisation de son contrat avec la marque américaine. Entre-temps l’équipementier lui soupçonnerait des négociations en douce avec d’autres habilleurs sportifs, notamment l’allemand Puma dont l’une des porte-parole a répondu : « Nous ne commentons pas les rumeurs. » Le clan Neymar est lui aussi resté muet sur cette affaire jusqu’à présent, préférant ne pas réagir dans l’immédiat. Mais il reste que la Seleçao, l’équipe nationale du Brésil, est toujours en contrat avec le même équipementier que son célèbre N°10 vient pourtant de laisser tomber.

 

Ecclésiaste Deudjui

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