Un gendarme agressé en Moselle, la piste terroriste pas exclue
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Un homme armé d’un couteau a été blessé par balles lundi en Moselle après s’être attaqué à un gendarme qu’il a blessé a la main, a déclaré à Reuters un porte-parole de la Gendarmerie nationale.
Selon le procureur de Metz, Christian Mercuri, qui s’est adressé à la presse, un homme se réclamant de l’Etat islamique avait auparavant appelé la gendarmerie.
« Il faut mettre en rapport les faits avec un appel reçu par le centre opérationnel de la gendarmerie peu avant dans lequel un individu a déclaré qu’il était militaire, qu’il allait y avoir un carnage à Dieuze et qu’il se revendiquait de l’État islamique », a-t-il déclaré, selon l’AFP.
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) ne s’est pas saisi de l’affaire pour le moment, a-t-on appris de source judiciaire. L’individu n’est pas connu des services de lutte contre le terrorisme, a-t-on ajouté.
L’incident s’est déroulé vers 15h00 (14h00 GMT) dans un bâtiment de la caserne de gendarmerie de Dieuze, à 70 km environ au sud-est de Metz.
« Le gendarme a fait usage de son arme de service à deux reprises et a touché l’agresseur à l’abdomen », a précisé le porte-parole de la Gendarmerie.
L’homme a été transporté à l’hôpital de Mercy, dans la banlieue de Metz. On ignore son état de santé.
Agé de 19 ans, originaire du Puy-de-Dôme, l’agresseur est stagiaire au centre d’instruction militaire de Dieuze depuis quelques semaines, rapporte le Républicain Lorrain, ajoutant que plusieurs sources assurent qu’il a revendiqué un acte terroriste.
Florence Parly, ministre des Armées, a confirmé dans la soirée sur Twitter que l’agresseur était « un jeune militaire en formation initiale depuis deux mois et actuellement en période probatoire ». Il n’était pas en service au moment des faits, ajoute-t-elle, sans se prononcer sur ses motivations.
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a quant à lui salué « le sang-froid, le professionnalisme et la réactivité des forces de Gendarmerie qui sont intervenues pour appréhender l’auteur de l’agression commise dans l’enceinte de la caserne de Dieuze ».