France: La fonderie de Bretagne devrait être fixée sur son repreneur mi-avril
PARIS (Reuters) – La fonderie de Bretagne, en redressement judiciaire, devrait connaître mi-avril le nom de son repreneur et être fixée sur les projets de diversification du site automobile vers des productions pour la défense.
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« Le rapport des administrateurs judiciaires a été de dire que les choses avancent favorablement, qu’il faut donc prolonger la période d’observation, et a renvoyé à une audience d’analyse des offres autour du 15 avril », a dit à Reuters le directeur de la fonderie bretonne, Jérôme Dupont.
L’ancien site de Renault, dont le groupe au losange reste le principal client, a reçu une offre de reprise du groupe français de traitement de déchets dangereux et de corps creux d’obus Europlasma ainsi qu’une lettre d’intention d’une société restée à ce stade anonyme.
« Les administrateurs parlent d’une cession pour la mi-avril », a dit de son côté à Reuters Maël Le Goff, secrétaire CGT de la fonderie. « Pour l’instant, aucune offre n’est retenue mais la seule qui est aboutie, c’est celle d’Europlasma. »
Le groupe landais, dont la direction ira prochainement à la rencontre des salariés du site de Caudan (Morbihan), a proposé d’y poursuivre l’activité historique de pièces pour l’automobile tout en engageant une « diversification dans le domaine de la défense afin de répondre à un enjeu de souveraineté nationale et à une demande croissante à l’échelle européenne ».
Dans le cadre de son projet, Europlasma s’engage à conserver plus de 80% de l’effectif actuel en CDI – 240 postes sur 285 -, un nombre qui ne tient pas compte des apprentis et des intérimaires.
(Reportage Gilles Guillaume, édité par Blandine Hénault et Kate Entringer)
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