L’Ukraine veut organiser une rencontre avec Trump, dit Zelensky
DAVOS, Suisse (Reuters) – Volodimir Zelensky a dit mardi travailler à une rencontre avec Donald Trump pour discuter d’un accord de paix avec la Russie, tout en appelant les dirigeants européens à faire davantage pour défendre le continent.
Le président ukrainien a prononcé un discours au Forum économique de Davos, en Suisse, avant de répondre à des questions au lendemain de l’investiture du président américain, qui a affirmé par le passé qu’il mettrait rapidement fin à la guerre en Ukraine, sans préciser comment.
Volodimir Zelensky a assuré que Kyiv n’accepterait pas lors des négociations de réduire radicalement la taille de son armée, prédisant que Vladimir Poutine exigerait qu’elle ne fasse plus qu’un cinquième de sa taille actuelle.
« C’est ce qu’il veut. Nous ne permettrons pas que cela se produise », a-t-il déclaré.
Interrogé sur les garanties de sécurité que pourrait demander Kyiv, et notamment l’éventuel déploiement d’une force de maintien de la paix européenne, le président ukrainien a estimé qu’elle devrait comporter « au moins 200.000 hommes ». « C’est le minimum, sinon ça ne sert à rien », a-t-il dit.
Dans son discours prononcé un peu plus tôt, Volodimir Zelensky avait appelé l’Europe à devenir un acteur mondial fort, capable de garantir la paix et la sécurité pour elle-même et pour les autres.
En écho à Donald Trump, qui a appelé les membres de l’Otan à augmenter sensiblement leurs dépenses militaires, il a estimé que les Européens avaient perdu de l’influence auprès des États-Unis parce que Washington juge que la contribution de ses alliés à la sécurité mondiale est insuffisante.
« Quelqu’un aux États-Unis craint-il que l’Europe ne les abandonne un jour, qu’elle cesse d’être leur alliée? La réponse est non », a souligné Volodimir Zelensky.
(Reportage Alessandra Galloni et Yuliia Dysa, rédigé par Tom Balmforth ; version française Mara Vîlcu et Tangi Salaün, édité par Blandine Hénault et Kate Entringer)
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