Le sommet des pays de l’Asean se tient sans dirigeant birman, avec Biden
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BANDAR SERI BEGAWAN (Reuters) – L’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) a débuté un sommet mardi sans aucun représentant birman, après que le chef de la junte militaire au pouvoir en Birmanie a été exclu pour n’avoir pas respecté un accord de paix régional et que l’armée a refusé d’envoyer un représentant de rang inférieur.
Ni le Brunei, président de l’Asean, ni le secrétaire général du bloc n’ont fait mention de cette absence lors de remarques en ouverture de la réunion virtuelle, à laquelle le président américain devait participer en vidéo.
L’Asean avait décidé plus tôt ce mois-ci d’exclure du sommet le chef de la junte birmane, Min Aung Hlaing, pour n’avoir pas mis en oeuvre le processus de paix convenu avec l’Asean en avril dernier dans le but de mettre fin à la répression sanglante consécutive au coup d’Etat militaire du 1er février.
Il s’agit d’un fait rare pour une association régionale réputée pour son absence d’ingérence.
Si le Brunei a déclaré que l’Asean inviterait un représentant birman apolitique, aucune confirmation n’est survenue avant l’ouverture du sommet. La junte birmane a indiqué lundi soir qu’elle enverrait seulement son chef d’Etat ou un membre du gouvernement, laissant envisager que le siège dévolu à la Birmanie serait vide.
Au cours de cette journée inaugurale étaient prévus trois entretiens distincts entre les dirigeants de l’Asean et des représentants américains, chinois et sud-coréens.
(Reportage Ain Bandial, avec Tom Allart; version française Jean Terzian)
