Echanges acerbes entre Donald Trump et Nancy Pelosi
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici. Le président américain Donald Trump, qui a été formellement mis en accusation le mois dernier par la Chambre des représentants à majorité démocrate pour abus de pouvoir et obstruction au Congrès, a échangé dimanche des propos acerbes à ce sujet avec la présidente de la Chambre Nancy Pelosi.
Dans une série de tweets, M. Trump a nié tout acte répréhensible, a fait l’éloge de l’unité du Parti républicain au cours du vote sur sa mise en accusation, et a vivement critiqué Pelosi et plusieurs autres Démocrates.
Pelosi, leader démocrate de la Chambre des représentants, n’a pas encore officiellement transmis les actes d’accusation formulés à l’encontre de M. Trump, retardant ainsi le début du procès en destitution qui doit avoir lieu au Sénat.
Cette manoeuvre vise notamment à forcer les Républicains à autoriser un certain nombre de témoins à venir témoigner avant le procès, tandis que le chef de la majorité républicaine du Sénat, Mitch McConnell, a déclaré vouloir que le procès commence avant que d’éventuels témoins ne puissent se présenter devant le Sénat.
Pelosi a défendu sa tactique dans une interview accordée dimanche à ABC News. « Nous pensons que cela a eu un résultat très positif (…) Nous voulions que le public prenne conscience de la nécessité d’entendre les témoins », a-t-elle souligné.
Elle a également mis en garde le Sénat – où les Républicains disposent d’une étroite majorité – contre la tentation de refuser ce procès en destitution. « Le Sénat ne peut rien faire pour effacer cette mise en accusation », a-t-elle affirmé.
L’été dernier, un lanceur d’alerte anonyme a déposé une plainte pour exprimer sa préoccupation quant à certaines échanges entre la Maison Blanche et l’Ukraine, conduisant les Démocrates à ouvrir une enquête en destitution contre M. Trump.
Le président aurait notamment poussé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à lancer des enquêtes susceptibles de lui être politiquement profitables, et la Maison Blanche aurait ensuite tenté de couvrir ce comportement.
Selon la constitution américaine, seule la Chambre des représentants a le pouvoir de mettre le président en accusation, mais il appartient ensuite au Sénat de statuer sur ces accusations et de rendre un éventuel verdict de destitution.
La condamnation ne pourra avoir lieu au Sénat qu’avec une majorité des deux tiers, soit 67 sénateurs sur 100. Le Sénat compte actuellement 53 républicains, 45 démocrates et deux indépendants.
Les sénateurs pourraient prêter serment dès jeudi en vue du procès de destitution, a indiqué CNN.
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