Les interdictions de voyage sont une mesure draconienne et contre-productive, affirme le ministre sud-africain de la Santé
Le ministre sud-africain de la Santé, Joe Phaahla, a qualifié vendredi les interdictions de voyage adoptées à l’encontre de l’Afrique du Sud et de certains autres pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) d’une réaction impulsive qui n’est basée sur aucune preuve scientifique.
« Cela ne semble pas scientifique, c’est une réaction impulsive, une réaction de panique. Les gens veulent rejeter la faute sur d’autres pays », a déclaré M. Phaahla lors d’une session de questions-réponses virtuelle aux médias consacrée au nouveau variant, nommé B.1.1.529.
L’Afrique du Sud a subi une interdiction de voyage de plusieurs pays à la suite de la découverte cette semaine d’un nouveau variant du coronavirus dans ce pays.
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M. Phaahla a qualifié ces interdictions de « draconiennes » et de « contre-productives ». Il a appelé tous les pays à agir ensemble pour lutter contre la pandémie au lieu de tenter de rejeter la faute sur d’autres.
« Cette [interdiction de voyage] n’aide pas et n’est pas constructive. Elle rendra d’autres pays moins disposés à partager des informations », a-t-il dit.
Le professeur Ian Sanne, qui participait à cette session avec M. Phaahla, a observé que le nouveau variant se propageait rapidement dans le pays.
« Le variant s’est propagé dans tout le pays. L’élément supplémentaire est que nous observons une augmentation du nombre de cas donc il est probable que le virus soit plus contagieux et qu’il soit le type dominant dans le pays. Toutefois, nous parlons d’un nombre relativement faible de cas identifiés, même si nous observons une forte hausse du nombre de cas », a-t-il expliqué.
Selon l’Institut national des maladies transmissibles sud-africain (NICD), 2.828 nouveaux cas de COVID-19 ont été identifiés en Afrique du Sud au cours des dernières 24 heures, dont 12 décès, portant le nombre total de cas confirmés dans le pays à ce jour à 2.955.328.
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