Manifestation contre le projet d’autoroute Toulouse-Castres
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.SAIX, Tarn (Reuters) – Plusieurs milliers de personnes ont manifesté pacifiquement samedi dans le Tarn contre la construction d’une autoroute entre Castres et Toulouse, à l’appel d’organisations écologistes.
Les organisateurs ont revendiqué plus de 8.000 participants à cette marche autorisée par la préfecture autour de Saïx, non loin de Castres, surveillée de près en raison des violences du mois dernier lors d’un rassemblement contre des bassins de rétention d’eau à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres.
Les manifestants ont défilé à travers champs et chemins sans incident, dans une ambiance festive, jusqu’à une portion de route nationale à travers laquelle un mur de parpaings a été dressé, barré du slogan : « L’A69 ne passera pas. »
La préfecture du Tarn, qui avait mobilisé quelque 800 gendarmes pour encadrer la manifestation, a dénombré quelque 4.500 manifestants.
Des organisations comme Extinction Rebellion, Greenpeace France, La France insoumise, la Confédération paysanne, Attac et Les soulèvements de la Terre – mouvement dont le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a demandé la dissolution après les incidents de Sainte-Soline -, ont appelé à se mobiliser tout le week-end pour protester contre ce chantier. Un campement a été installé.
D’une longueur de 57 kilomètres, l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse ferait gagner entre 20 et 40 minutes de trajet selon les estimations, et diminuerait le trafic sur une route nationale qui traverse des villages.
Les travaux ont commencé pour mettre en oeuvre ce projet, qui date de 2006.
Ses opposants dénoncent notamment l’abattage de quelque 2.500 arbres et la disparition d’une zone d’humidification.
« C’est un projet d’un autre temps, (…) complètement dépassé », a déploré la députée écologiste Sandrine Rousseau, présente sur place, au micro de BFM TV.
« Malgré la catastrophe environnementale amorcée, les décideurs de la planète s’entêtent à accélérer la réalisation de grands projets nuisibles, inutiles et imposés », écrivent les opposants au projet dans une tribune diffusée sur internet, où ils dénoncent « le bétonnage » et « la promotion de modes de transports polluants. »
« Pour chaque arbre ou arbuste impacté, nous en replanterons cinq », leur répond dans Le Parisien Martial Gerlinger, directeur général du concessionnaire Atosca, qui pilote le projet. Il promet aussi la mise à disposition d’aires de co-voiturage et de bornes de recharge pour les voitures électriques.
(Reportage Marco Trujillo, avec Elizabeth Pineau, rédigé par Jean-Stéphane Brosse)
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