Etats-Unis, France, Allemagne, Grande-Bretagne et Italie expriment leur soutien « ferme et uni » à Israël
BESOIN DE 5000 PARTENAIRES POUR LA CHAÎNE CHRETIENS TV(Reuters) – Le président américain Joe Biden, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni ont exprimé lundi soir leur soutien « ferme et uni » à Israël, condamnant « sans équivoque » le Hamas et les « effroyables actes de terrorisme » de celui-ci.
Dans une déclaration commune, les cinq dirigeants occidentaux ont indiqué qu’ils allaient « rester unis et coordonnés » pour garantir que l’Etat hébreu soit « en mesure de se défendre » et pour « instaurer les conditions d’un Moyen-Orient pacifique et intégré ».
Israël a poursuivi lundi des frappes aériennes d’une intensité inédite contre Gaza. Le Hamas, qui a enlevé des dizaines d’otages lors de l’incursion menée au cours du week-end, a menacé d’exécuter un otage civil israélien pour toute attaque sans préavis de logements civils palestinien.
Selon la presse israélienne, l’attaque du Hamas a fait 900 morts. Le ministère de la Santé de Gaza a pour sa part rapporté qu’au moins 687 personnes ont été tuées et plus de 3.700 blessées dans les frappes israéliennes contre l’enclave palestinienne.
L’Égypte, qui a servi de médiateur entre Israël et le Hamas lors de conflits antérieurs, était en contact étroit avec les deux parties, ont déclaré des sources de sécurité égyptiennes.
Le président turc Tayyip Erdogan, qui a déclaré que son pays était aussi prêt à jouer un rôle de médiateur, et le président égyptien Abdel Fattah al Sissi ont appelé lundi le Hamas et Israël à cesser les violences.
« LE HAMAS N’OFFRE QUE DAVANTAGE DE TERREUR »
Reuters a appris d’une source au fait de la question que des médiateurs qataris ont eu des entretiens avec des responsables du Hamas pour tenter de négocier la libération de femmes et d’enfants israéliens capturés par le groupe militant et détenus à Gaza, en échange de la libération de 36 femmes et enfants palestiniens des prisons israéliennes.
Ces violences mettent en péril la normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, soutenue par les États-Unis, un réalignement sécuritaire qui aurait pu menacer les espoirs d’autodétermination des Palestiniens et mettre l’Iran hors du jeu.
Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué lundi dans un communiqué être sans nouvelle de 14 ressortissants depuis le début des attaques. Le Quai d’Orsay a aussi rapporté le décès d’un deuxième ressortissant français dans les attaques du Hamas en Israël.
« Nous affirmons clairement que les actions du Hamas n’ont aucune justification, aucune légitimité et qu’elles doivent être universellement condamnées », est-il écrit dans la déclaration commune de Washington, Paris, Berlin, Londres et Rome.
« Nos pays soutiennent Israël dans ses efforts pour se défendre et défendre son peuple contre ces atrocités », déclarent Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Rishi Sunak et Giorgia Meloni.
« Nous insistons sur le fait qu’aucun autre acteur hostil à Israël ne doit chercher à tirer avantage de ces attaques », ajoutent-ils.
S’ils disent reconnaître « les aspirations légitimes du peuple palestinien » et soutenir des « mesures égales de justice et de liberté pour les Israéliens et les Palestiniens », les cinq dirigeants occidentaux disent que « le Hamas ne représente pas ces aspirations et n’offre rien d’autre au peuple palestinien que davantage de terreur et d’effusion de sang. »
(Rédigé par Jean Terzian)