Wall Street en baisse après l’attaque de l’Iran contre Israël
Vous aimez le contenu du Journal Chrétien ? Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez en faisant un don ici.par Caroline Valetkevitch
NEW YORK (Reuters) – La Bourse de New York a fini en baisse mardi, le Nasdaq ayant reculé de plus de 1%, alors que la prudence des investisseurs a été alimentée par l’attaque de l’Iran contre Israël dans un contexte d’escalade du conflit au Moyen-Orient.
L’indice Dow Jones a cédé 0,41%, ou 173,18 points, à 42.156,97 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 53,73 points, soit 0,93%, à 5.708,75 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 278,81 points (1,53%) à 17.910,36 points.
Le président américain Joe Biden a demandé à l’armée américaine de contribuer à la défense d’Israël face aux salves de missiles lancées par l’Iran en réponse aux offensives menées par l’armée israélienne contre des milices alliées de Téhéran.
Si Wall Street a fini en baisse, le secteur de l’énergie a lui enregistré des gains, dans le sillage de la hausse des prix du pétrole.
Des entreprises du secteur de la défense ont progressé, telles Northrop Grumman et Lockheed Martin, qui ont pris respectivement 3% et 3,6%. Le secteur de l’aérospatiale et de la défense s’est établi à un record.
En dépit de la prudence adoptée par les investisseurs, les principaux indices ont effacé en fin de séance une partie de leurs pertes initiales.
« Le marché n’est pas descendu autant que je l’imaginais avec ce type d’escalade » au Moyen-Orient, a déclaré Peter Tuz, président de Chase Investment Counsel, à Charlottesville en Virginie.
« Une escalade supplémentaire pourrait prolonger la faiblesse du marché, parce qu’on ne sait pas jusqu’où cela pourrait aller », a-t-il ajouté, notant que le « niveau de risque s’est accru ».
L’indice de volatilité CBOE, considéré comme l’indicateur du niveau de peur à Wall Street, a progressé.
En marge de la situation au Moyen-Orient, les investisseurs gardent aussi un oeil sur la grève inédite des dockers de la côte Est américaine, qui a provoqué l’interruption de près de la moitié des livraisons maritimes des Etats-Unis.
Ce mouvement de grève, débuté mardi, ne devrait pas provoquer dans les chaînes d’approvisionnement des problèmes aussi importants que lors de la pandémie de COVID, mais il complique le travail de la Réserve fédérale américaine (Fed) s’agissant des prévisions économiques.
D’après FedWatch de CME, les traders misent à 62,2% sur l’hypothèse que la Fed procèdera en novembre à une baisse des taux de 25 points de base. Ils sont environ un tiers à anticiper une possible baisse de 50 points de base, contre 58% une semaine plus tôt.
Les trois principaux indices de Wall Street avaient bouclé lundi le mois de septembre et le troisième trimestre avec des gains solides.
Des données publiées en début de journée mardi montrent que le nombre d’offres d’emploi aux Etats-Unis a rebondi en août, tandis que l’indice ISM manufacturier est resté stable le mois dernier.
Sont attendus plus tard cette semaine le rapport mensuel sur l’emploi et le nombre d’inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis.
(Rédigé par Jean Terzian)