Wall Street ancrée dans le vert après les annonces de la Fed
par Caroline Valetkevitch
NEW YORK (Reuters) – La Bourse de New York a fini en nette hausse mercredi après que la Réserve fédérale (Fed) a décidé, comme attendu, de relever ses taux d’intérêt de 75 points de base, les commentaires du patron de la banque centrale américaine ayant par ailleurs rassuré les investisseurs.
L’indice Dow Jones a gagné 1,37%, ou 436,05 points, à 32.197,59 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 102,56 points, soit 2,62%, à 4.023,61 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 469,85 points (4,06%) à 12.032,42 points.
Les principaux indices de Wall Street étaient dans le vert avant même le communiqué de la Fed, portés par les résultats solides de Microsoft et Alphabet la veille après-clôture qui ont alimenté la confiance des investisseurs.
Le Nasdaq a enregistré son plus fort pourcentage de hausse quotidienne depuis avril 2020, tandis que le S&P-500 s’est établi à un record de clôture depuis le 8 juin.
Durant une conférence de presse, le président de la Fed a déclaré qu’il estimait que l’économie américaine ne se trouvait actuellement pas en récession, mais qu’elle ralentissait.
Jerome Powell a ajouté que le manque de visibilité à long-terme pour l’économie signifiait que la Fed pouvait indiquer clairement la ligne directrice de sa politique monétaire seulement « réunion par réunion ».
« La volonté de Powell de laisser les données guider (les responsables de la Fed) à l’avenir est quelque chose qui a plu au marché », a commenté Peter Tuz, président de Chase Investment Counsel, à Charlottesville en Virginie.
« Il n’a pas dit que nous avions besoin automatiquement d’une nouvelle hausse des taux », a-t-il ajouté, notant le caractère apaisant des déclarations du patron de la banque centrale américaine.
Comme le mois dernier, et après des hausses moins importantes en mars et mai, la Fed a décidé de relever ses taux d’intérêt de 75 points de base dans le cadre de ses efforts pour atténuer l’inflation, laquelle s’est établie à un pic de plusieurs décennies.
Microsoft a progressé de 6,7% après avoir dit anticiper une croissance à deux chiffres de ses revenus au terme de l’exercice fiscal actuel.
Alphabet a marqué une hausse de 7,7% au lendemain de la publication de ventes publicitaires meilleures qu’attendu de son moteur de recherche Google, apaisant les inquiétudes sur le ralentissement du marché publicitaire.
(version française Jean Terzian)