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Enquête judiciaire après des propos racistes tenus par des policiers

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PARIS (Reuters) – Le préfet de police de Paris a demandé lundi la suspension de deux policiers mis en cause dans la tenue de propos racistes entendus dans une vidéo diffusée dimanche sur Twitter, annonce la préfecture de police de Paris.

Leur suspension a été demandée par Didier Lallement avec l’accord du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, précise la préfecture sur Twitter.

Dans la matinée, la procureure de la République de Nanterre Catherine Denis avait annoncé qu’une enquête judiciaire serait ouverte et confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) après la diffusion de cette vidéo.

« Nous allons ouvrir une enquête qui va être confiée à l’IGPN dans la journée », a-t-elle déclaré sur franceinfo. « Il faut analyser de manière précise cette vidéo pour savoir exactement ce qu’il en est. »

« Les propos qu’on entend sur cette vidéo, s’ils sont bien le fait de policiers ne sont pas acceptables et relèvent d’une attitude qui manque de professionnalisme et qui risque de jeter le discrédit sur l’action de la police », a-t-elle ajouté. « Il s’agit de dérapages individuels qui doivent être sanctionnés. »

Dans cette vidéo, on entend des policiers apparemment parler d’une personne qu’ils viennent d’interpeller. « Un bicot comme ça, ça nage pas », dit notamment l’un d’entre eux. « Ha ha ça coule, tu aurais dû lui accrocher un boulet au pied », peut-on également entendre. Selon le journaliste Taha Bouhafs qui a diffusé cette vidéo, la scène se passe de nuit sur l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

La vidéo a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux et notamment du député La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel qui a fait un parallèle avec « le 17 octobre 1961″ lorsqu' »on a retrouvé sur ces mêmes berges les corps d’Algériens noyés par la police. »

Réagissant dans la nuit sur son compte Twitter, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a de son côté estimé que cette « vidéo montrant une intervention de police dans le secteur de l’Île-Saint-Denis » suscitait « une indignation légitime ».

« Toute la lumière sera faite », a-t-il déclaré, assurant que le racisme n’avait « pas sa place dans la police républicaine ».

(Bureau de Paris, édité par Blandine Hénault et Henri-Pierre André)

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