Le procès de Benyamin Nétanyahou reprend à Jérusalem
Le procès en corruption du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a repris dimanche à la cour de district de Jérusalem.
La deuxième audition du procès, auquel M. Nétanyahou et d’autres accusés ne sont pas obligés de participer, est axée sur le temps additionnel donné à ses avocats pour étudier les pièces de l’enquête.
Lors de l’audition, l’avocat de M. Nétanyahou, Yossi Segev, a demandé un ajournement au début du procès en raison du coronavirus. « Nous ne pouvons pas interroger de témoins portant un masque », a-t-il déclaré devant les juges.
Lors de la discussion, les juges devraient déterminer le programme des auditions du procès.
Le procès de M. Nétanyahou pour pots-de-vin, fraude et abus de confiance dans trois différentes affaires a commencé le 24 mai.
Le dirigeant à la plus grande longévité d’Israël fait face à une colère grandissante en raison de sa gestion de la crise du coronavirus. Samedi, des rassemblements ont eu lieu devant la résidence officielle du Premier ministre à Jérusalem, à Tel-Aviv, et à des carrefours routiers majeurs du pays.
Dans un communiqué, la police a indiqué qu’au moins 28 manifestants avaient été arrêtés dans des affrontements avec la police lors de ces manifestations.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?