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Russie et USA pourraient être exclus de la réouverture des frontières de l’UE

BRUXELLES (Reuters) – L’Union européenne espère rouvrir ses frontières extérieures à partir du mois de juillet mais passera en revue la situation sanitaire de chaque pays tiers toutes les deux semaines, à en croire des diplomates ainsi qu’un document de travail que Reuters a pu consulter, ce qui suggère que les Russes et les Américains pourraient être laissés à l’écart.

Désireux de relancer un secteur touristique frappé de plein fouet par la pandémie due au nouveau coronavirus, les Vingt-Sept restent cependant prudents face au risque de deuxième vague épidémique.

Un projet de recommandations établi par la Croatie, qui assure actuellement la présidence tournante du Conseil européen, suggère d’autoriser l’entrée sur le territoire européen des ressortissants de pays tiers sous réserve qu’ils viennent d’une zone dans laquelle le taux de contamination est stable ou en recul, ou dans laquelle la situation épidémiologique s’avère « comparable ou meilleure » que celle observée en Europe – c’est-à-dire avec une incidence comprise entre 16 et 20 nouveaux cas de contamination pour 100.000 habitants sur une période de deux semaines.

Il est également proposé de passer en revue pour chaque pays les données nationales concernant les tests, le traçage des cas contacts, les traitements ainsi que la fiabilité de ces statistiques, ou encore les dispositions réciproques mises en oeuvre à l’égard des ressortissants européens, selon ce document qui devait être discuté ce mercredi par les émissaires des Vingt-Sept à Bruxelles.

Au vu des dernières informations du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), ces critères pourraient exclure l’entrée dans l’UE de voyageurs en provenance des Etats-Unis ou du Mexique, de la plupart des pays d’Amérique du Sud, ainsi que d’Afrique du Sud, de Russie, d’Iran, d’Arabie saoudite et d’Afghanistan, entre autres.

Les Etats-Unis, où le président Donald Trump a interdit l’entrée des voyageurs en provenance d’Europe au début de la crise sanitaire, sont de loin le pays le plus touché au monde, qu’il s’agisse du nombre de contaminations par le nouveau coronavirus ou du nombre de décès imputés au COVID-19, la maladie que développent certains patients infectés.

Des fonctionnaires européens ont cependant précisé que ces critères pourraient encore changer et que les recommandations ne seraient pas contraignantes.

« Apparemment il y beaucoup de voeux pieux dans ces recommandations, qui causent aussi beaucoup de controverses. La date du 1er juillet pourrait être décalée et de nombreux pays pourraient de toute façon le faire à leur manière », a souligné un fonctionnaire européen.

Mike Pompeo, secrétaire d’Etat américain, s’est dit confiant dans la possibilité de trouver une solution entre les Etats-Unis et l’UE, entre autres, au sujet de la réouverture des frontières.

« Nous nous efforçons de trouver la meilleure manière de faire, le bon moment pour le faire, les bons mécanismes à mettre en place », a-t-il dit mercredi lors d’une conférence de presse.

« Nous ne voulons assurément pas causer des problèmes ailleurs. Je suis certain que dans les prochaines semaines, nous réglerons ça, entre, pas seulement les Etats-Unis et l’UE, mais les Etats-Unis et les autres parties du monde », a-t-il ajouté.

(Gabriela Baczynska, avec Philip Blenkinsop ; version française Myriam Rivet, édité par Jean-Philippe Lefief)

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