Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. Romains 12,15
Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. Romains 12,15 Extrait de la Bible annotée interlinéaire
Ce qui donne au chrétien le plus de pouvoir sur les autres pour leur faire du bien, c’est une profonde sympathie, qui le fait vivre en eux, l’associant à leurs joies et à leurs pleurs.
Les multitudes qui se pressaient sur les pas de Jésus étaient attirées à lui parce qu’elles sentaient en lui cette sympathie. « Il était touché de compassion », telle est la remarque que les évangélistes répètent à plus d’une reprise.
Quelqu’un dira : l’apôtre a raison de recommander de pleurer avec ceux qui pleurent, mais pourquoi prescrit-il de se réjouir avec ceux qui sont dans la joie ? qu’y a-t-il là de si grand ? C’est oublier qu’il y a plus de renoncement dans cette dernière disposition que dans la première. Pleurer avec ceux qui sont dans le malheur, la nature humaine y suffit : où est le cœur de pierre qui en soit incapable ? Mais voir un homme dans le bonheur et non seulement ne pas lui porter envie, mais se réjouit avec lui, c’est un sentiment que Dieu doit nous inspirer. Aussi Paul place-t-il ce précepte avant l’autre.
« Rien ne nous unit autant à nos frères dans l’amour que de partager leur douleur et leur joie. C’est pourquoi, si même tu n’es exposé à aucun danger, ne te refuse pas à la sympathie, prends part aux larmes de ton frère, afin d’alléger le fardeau de sa douleur ; prends part à sa joie, afin de la rendre plus grande. Quand Il verra que tu ne regardes pas de mauvais œil son bonheur, il t’aimera d’un amour plus fort. L’apôtre ne te demande pas l’impossible. Tu ne peux adoucir le malheur de ton frère ? porte-lui tes larmes et tu le soulageras. Tu ne peux augmenter son bonheur ? porte-lui ta joie et tu lui auras beaucoup donné. »— Chrysostome
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