Quand les justes crient, l’Éternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses Psaumes 34:18
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Pour nous montrer que toutes nos circonstances, y compris les plus humiliantes, peuvent nous conduire en définitive à bénir Dieu, l’Esprit s’est servi d’un épisode fâcheux de l’histoire de David pour lui dicter ensuite les paroles de ce psaume. Imitons « cet affligé » : sachons comme lui magnifier toujours et partout le nom de notre Dieu.
Quand les justes crient, l’Éternel entend, Et il les délivre de toutes leurs détresses. Psaumes 34:17-18
Le Psaume 34 est un témoignage exceptionnel de la profonde relation qu’avait David avec Dieu. Considérez les circonstances concernant ce psaume, telles qu’elles sont données dans le premier verset : “De David, quand il dissimula sa raison devant Abimélec, qui le chassa, et David s’en alla”.
Par crainte de Saül, David avait emmené ses hommes et leurs familles dans le pays des Philistins. À cause de sa fausse position, sa vie était menacée. Alors, pour sauver sa vie et celle de ses hommes, il n’a pas d’autre solution que de se faire passer pour fou !
Mais ce qui est extraordinaire, c’est qu’en repensant à cet incident, il ne voit que la main de Dieu qui le délivre et agit en grâce pour lui. Il ne rappelle pas du tout sa propre folie, mais il célèbre la bonté de Dieu : “Goûtez et voyez que l’Éternel est bon !” (v. 9). Mais de lui-même, il dit simplement : “J’ai cherché l’Éternel et il m’a répondu, il m’a délivré de toutes mes frayeurs” (v. 5). “Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a entendu, il l’a sauvé de toutes ses détresses” (v. 7).
Certainement, dans sa confession personnelle devant l’Éternel, David avait dû dire, comme Asaph : “Il s’en est fallu de peu que je ne perde pied, d’un rien que mes pas ne glissent” (Psaume 73. 2) ; mais il a dû aussi comprendre : “Si j’avais dit : Je parlerai ainsi, voici, j’aurais été infidèle à la génération de tes fils” (v. 15).
Il y a “un temps de se lamenter, et un temps de sauter de joie” (Ecclésiaste 3. 4).
Et il y a un temps et une manière de parler de chacune de ses expériences de cœur. Mais la bonne nouvelle est qu’avec Dieu, “le soir les pleurs viennent loger avec nous, et le matin il y a un chant de joie” (Psaume 30. 6). Dans ce Psaume 34, David semble danser de joie et en chercher d’autres pour danser avec lui ! “Magnifiez l’Éternel avec moi, et exaltons ensemble son nom” (v. 4).
Au premier verset, lorsque David a regardé la vallée des manquements, il a pleuré. Mais quand sa vision s’ouvre sur la haute montagne, il voit la grâce de Dieu ! C’est cette vue-là qui remplit son cœur. Et c’est depuis là-haut qu’il chante !
Au verset 12, c’est comme si tendrement le Seigneur nous rassemblait autour de lui et disait : « Venez, fils, écoutez-moi… ». Il a une parole d’encouragement pour chacun. Celui qui est en danger, il le rassure par les versets 8, 16 et 17 (voir Ésaïe 63. 9). Un autre connaît-il des besoins matériels ? Il répond à son souci par les versets 10 et 11. Quelqu’un traverse-t-il le deuil ou la peine ? Il lui montre où trouver la consolation (verset 19).
Son désir est de nous donner confiance en son Père pour que nous le louions avec lui (verset 4). Goûtez – nous dit-il – combien l’Éternel est bon (comparer 1 Pierre 2. 3). Mais le Seigneur sait aussi que nous avons besoin de son exhortation : « Garde ta langue du mal… retire-toi du mal, et fais le bien, cherche la paix, et poursuis-la » (versets 14, 15 ; voir 1 Pierre 3. 10 à 12). Pierre ne termine pas la citation du passage, car c’est aujourd’hui le jour de la grâce. Le jugement annoncé à la fin du psaume est encore à venir.
Le verset 18 contient une belle promesse qui doit nous pousser à la prière. Dieu ne veut pas que nous soyons entièrement passifs dans l’œuvre de notre délivrance.
Malgré parfois tant d’aspects chaotiques dans le parcours de notre vie, Dieu est fidèle et intervient même là où il ne semble pas qu’il puisse être présent. Nous pouvons compter sur Lui, pour nous et nos enfants, quelles que soient les circonstances.

