Je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent. Luc 15:7
De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. Luc 15:7
Ce n’est pas une image très répandue ni très familière que celle de Dieu qui éprouve de la joie. Nous savons qu’il est amour, infiniment bon, patient, miséricordieux, plein de douceur comme un père qui aime ses enfants et nous en faisons l’expérience chaque jour. Mais nous avons quelque difficulté à parler de la joie de Dieu. Et pourtant la Parole l’affirme, et par trois fois, dans ce seul chapitre 15 de l’évangile selon Luc.
N’éprouvons-nous pas aussi le même sentiment que ce berger qui, après avoir laissé ses quatre-vingt-dix-neuf brebis dans le désert, part à la recherche de l’égarée ? Il ne laisse aucun recoin du pâturage sans le fouiller, appelle, se hâte à l’approche de la nuit, du froid et du danger des bêtes sauvages et “quand il l’a trouvée, la met sur ses épaules, tout joyeux”. Et sa joie ne s’arrête pas là. Il a trouvé sa brebis et il faut que ses amis et ses voisins partagent sa joie, il faut qu’ils connaissent le motif de son bonheur. Toute cette scène n’est-elle pas pleine d’émotion ? C’est la joie du bon berger qui “met sa vie pour ses brebis” et que le Père aime pour cette raison (Jean 10.11, 17).
La Parole insiste sur ce thème et, après nous avoir dépeint si clairement la joie du berger, elle décrit celle d’une femme qui, après avoir allumé une lampe, balaie sa maison, cherche, trouve la pièce perdue et rassemble ses voisines comme pour dire : « Ce bonheur est trop grand pour moi, je ne peux pas le garder pour moi seule, je dois le partager ». Et que dire de la joie du père du fils prodigue ? “Il fallait faire bonne chère et se réjouir” (Luc 15.32) de sorte qu’il n’épargne rien pour fêter le retour du prodigue : la plus belle robe, l’anneau, les sandales, le veau gras, les mélodies, les danses… Tout exprime la joie du père, devenue celle de la maison entière.
Que notre élan soit de partager notre propre bonheur avec d’autres personnes, à l’exemple de Dieu (Père, Fils et Saint Esprit) qui partage sa joie sans délai quand il sauve quelqu’un qui est perdu.
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