Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres – Tite 1:16
« Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre. » (Tite 1 :16)
Les pasteurs étant de véritables superviseurs du troupeau, doivent être astreints à une conduite exemplaire, étant en effet des intendants de Dieu, destinés à prendre soin des affaires de sa « maison » ; ils doivent donc être absolument sans reproches.
Les qualités qu’ils doivent avoir sont clairement annoncées dans ce texte : ils sont des serviteurs de Christ, et des ministres, capables d’enseigner la Parole et la mise en pratique de l’Évangile, le tout devant se traduire par de bonnes œuvres.
« Car il faut que l’évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshonnête ; mais qu’il soit hospitalier, ami des gens de bien, modéré, juste, saint, tempérant, attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs. » (Tite 1 :7-9)
Ce texte décrit aussi l’esprit des faux docteurs : les fidèles serviteurs de Dieu doivent s’y opposer en toute occasion, afin que l’égarement de telles personnes devienne manifeste aux yeux de tous, et qu’elles ne puissent pas aller au-delà de certaines limites, servant ainsi un intérêt mondain sous des apparences de piété.
« Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. » (1 Timothée 6 :10)
Paul indique donc qu’il faut résister à ces faux docteurs jusqu’à les rendre confus par la saine doctrine des Écritures. Toute action honteuse, ce que l’on reproche aux impies, ne devrait pas être trouvée parmi les chrétiens ; la fausseté et le mensonge, l’habileté envieuse, la cruauté, les pratiques brutales et sensuelles, l’oisiveté et la paresse, sont des péchés condamnés par la nature elle-même. Mais la douceur chrétienne, l’humilité sont très loin de la lâcheté, de la colère et de l’impatience engendrées par le péché et l’erreur.
Ils font profession de connaître Dieu
Bien qu’il y ait différentes races et caractères, le cœur de l’homme, quel que soit son âge ou le lieu où il se trouve, est tortueux et désespérément méchant. Les mises en garde les plus sévères doivent conduire au bien ceux qui se laissent reprendre ; une foi saine est ce qu’il y a de plus désirable et nécessaire.
Pour tous ceux qui sont souillés et incrédules, rien n’est pur ; ils s’abusent eux-mêmes, et « tournent » toutes choses légitimes en péché. Plusieurs professent connaître Dieu, cependant leur vie dément et rejette une telle déclaration.
Quelle misérable attitude constate-t-on chez les hypocrites : ils ont une pâle forme de piété, mais sans puissance spirituelle ; ne soyons cependant pas trop prompts à leur « jeter la pierre », mais restons sur nos gardes, de peur que nous soyons tentés d’emprunter les mêmes voies.