Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, tu es plein d’amour pour tous ceux qui t’invoquent. Psaumes 86:5
C’est un cri plein d’espoir et d’humilité : que Dieu lui accorde une faveur qui revivifierait son âme et lui donnerait confiance pour l’avenir. Cette supplication se fonde sur sa relation avec Dieu : il fait partie des malheureux et indigents, souvent synonymes comme ici de « dépendants » de Dieu, il est l’un des pieux du peuple de l’alliance et il est croyant.
C’est la première des trois prières de ce psaume. David se tient devant l’Éternel dans la pleine conscience de sa faiblesse, mais en même temps, dans l’assurance de faire partie de ceux en qui Dieu prend plaisir et de lui appartenir parce qu’il est son serviteur.
Ici, et à deux autres reprises dans ce psaume, il prend la place du serviteur qui attend tout de son maître (Psaume 123. 2) dont il reconnaît l’autorité : il a affaire au Seigneur – titre que nous rencontrons sept fois au cours du psaume. Mais, qu’elle est heureuse, la connaissance qu’a David de la bonté et de la grâce d’un Seigneur à qui il peut demander de réjouir son âme !
David savait que ses transgressions et son péché étant couverts, il pouvait revendiquer le titre de saint, c’est-à-dire d’homme pieux (Psaume 32. 1, 5, 6). A ce titre, et parce qu’il est le serviteur de Dieu, il fait appel à sa grâce. Il adresse sa supplication au Seigneur1, afin qu’il garde et réjouisse son âme, sans oublier de le louer pour sa bonté.