On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte. Ex. 12:7
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. Exode 12:7
La Pâque (1)
L’œuvre de Christ pour nous et en nous
Quand, par la grâce, quelqu’un croit à l’efficacité divine du sacrifice du Christ à la croix, il devient un enfant de Dieu. Comme un père, Dieu peut s’adresser à lui au sujet de sa conduite ; le chrétien devient l’objet des soins et de la discipline du Père. Mais il est important qu’il différencie bien l’œuvre de Christ pour lui, et l’œuvre de l’Esprit en lui. La première est illustrée par le sang sur le linteau de la porte, au dehors ; la dernière, par la conduite des Israélites à l’intérieur de leur maison. Plus nous prendrons conscience que tout a été accompli par Christ pour que nous connaissions la paix en relation avec la sainteté de Dieu, plus nous réaliserons la futilité de ce que nous pensons de nous-même.
Bien souvent, nous doutons de notre paix. Or remettre en question la paix du croyant est en réalité remettre en question l’œuvre que Christ a accomplie. Si vous touchez à l’une, vous touchez à l’autre, car Christ est “notre paix” (Éphésiens 2. 14). Il est “le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13. 8). Et non seulement il est toujours le même, mais l’estime que Dieu a pour lui, et pour nous à travers lui, est aussi toujours la même : “Vous êtes accomplis [remplis, comblés] en lui, qui est le chef de tout pouvoir et de toute autorité” (Colossiens 2. 10) ; Dieu “nous a rendus agréables dans le Bien-aimé” (Éphésiens 1. 6).
La grâce de Dieu efface le péché par le sang précieux de Jésus. Dieu trouve ses délices à faire cela ; en vérité, c’est sa gloire. “Tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos” (Ésaïe 38. 17). Cela devrait chasser toute crainte de notre cœur. Dieu ne regarde pas nos péchés, mais le sang de l’Agneau, et en cela il voit le fruit exquis de son propre amour, et il triomphe en le considérant. Or, si Dieu ne regarde pas à notre péché, pourquoi continuer à nous y arrêter ? Si, dans sa grâce, il triomphe en considérant le résultat de ce que son amour a réalisé, pourquoi ne triompherions-nous pas nous aussi en considérant ce merveilleux résultat accompli par le sang de Christ ? “Le sang de Jésus Christ… nous purifie de tout péché” (1 Jean 1. 7) !
(à suivre)
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