J’ai travaillé plus qu’eux tous… 1 Corinthiens 15:10
Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien. Romains 7. 18
Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. 1 Corinthiens 15:10
Estime de soi
Certains chrétiens se croient humbles en disant du mal d’eux-mêmes. Ils soulignent leurs défauts, se lamentent sur ce qu’ils devraient être… Si nous préférons parler de nous-mêmes de façon négative plutôt que de ne pas en parler du tout, nous faisons fausse route.
Comme tout descendant d’Adam, le chrétien est né avec une nature pécheresse, que Dieu appelle la “chair”. Sur elle, Dieu n’a aucune illusion ! Elle a été condamnée à la croix de Christ (Romains 6. 6 ; Galates 2. 20). Quand elle veut ressurgir, je suis donc en droit de la tenir pour morte.
Si Dieu a réglé cette question, pourquoi m’appesantir encore sur moi-même ? Cela prouverait que je n’ai pas perdu toute illusion sur mes capacités à faire le bien. Mais quand je peux affirmer : “Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien”, tout est dit ! Quelle libération ! Je peux désormais tourner la page, et vivre en pensant à mon Sauveur plutôt qu’à moi. Car Dieu m’a donné une nouvelle nature capable de faire le bien, ainsi que son Esprit qui m’enseigne à vivre à son honneur.
L’apôtre Paul se nomme le premier des pécheurs, et se déclare indigne d’être appelé apôtre, parce qu’il a persécuté l’église (1 Timothée 1. 15 ; 1 Corinthiens 15. 9). Mais il souligne aussi ce que Dieu a fait de lui, et en lui ! De même, je ne dois pas dénigrer ce que Dieu a fait en moi et de moi, puisque c’est son œuvre. Et s’il m’a donné certaines capacités, inutile de les nier par fausse modestie. Je n’y suis pour rien, et elles sont là pour être mises au service du donateur !
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