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Le chrétien, la peur et la volonté de Dieu

Après la mort de Moïse, Josué son protégé fut à la tête du peuple. Dieu promit qu’Il serait avec lui comme Il l’avait été avec Moïse. Dieu promit à Josué de lui donner tout lieu que la plante de ses pieds foulerait. Dieu promit de donner du succès à Josué partout où il irait. Mais il y avait une condition à cela : « Fortifie-toi seulement et aie bon courage », lui dit le Seigneur (Josué 1:7).

Imaginez que vous vous embarquiez pour l’aventure la plus difficile de votre vie. Vous n’avez aucune idée de ce qui vous attend puis le Seigneur vient et vous dit : « Aie bon courage ». Cela me ferait très peur ! Pourquoi ? Car le courage n’est nécessaire qu’en présence du danger. Le courage n’exclut pas la peur. En fait, il n’y a aucun courage sans peur. Le courage, c’est la volonté de faire face à la peur. Toutes les promesses, les victoires et la destinée qui attendaient Josué dépendaient de sa volonté de faire face à la peur.

Adolescent, j’étais parti pour un voyage d’évangélisation en Angleterre et je fus accueilli dans la maison d’un couple anglais très charmant pendant mon séjour là-bas. Je n’oublierai jamais un poster qui était accroché sur l’un de leurs murs et qui montrait le résultat d’une enquête sur dix groupes de personnes. Il y avait un groupe d’enfants de dix ans, un groupe de personnes de vingt ans, de trente ans, jusqu’à cent ans et à chaque personne, on avait posé la même question : « Quel est votre regret numéro un aujourd’hui dans votre vie ? ». Toutes les réponses étaient intéressantes, certaines très amusantes. Mais je ne me souviens seulement que d’une réponse, celle du groupe des centenaires. Je ne sais pas pourquoi, mais cette réponse resta gravée dans ma mémoire et je ne l’oublierai jamais. Après une si longue vie, ils disaient que le regret numéro un était qu’ils « auraient dû prendre plus de risques dans leur vie ». Je pris la décision alors que j’étais encore très jeune, qu’à la fin de ma vie, je ne voulais pas regarder en arrière et réaliser que je n’avais pas vraiment vécu à cause de mes peurs.

La peur semble toujours légitime sur le moment mais quand nous regardons en arrière le cours de nos vies et des choses dont nous avions l’habitude de nous soucier – cela devient assez rapidement évident que nous aurions dû prendre plus de risques pour le Seigneur. La peur n’est jamais une bonne excuse pour ne pas faire la volonté de Dieu. La parabole des talents dans Matthieu 25 illustre cela.

Un homme riche prévoyait de partir pour un long voyage. Avant de partir, il décida de partager son argent entre ses trois serviteurs afin qu’ils puissent l’investir et que sa fortune augmente pendant son absence. Les deux premiers serviteurs investirent leur argent avec sagesse, et le maitre fut heureux à son retour. Mais le troisième serviteur dit : « J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre » (Matthieu 25:25). Il enterra son talent dans la terre en raison de la peur. Le maitre ne lui répondit pas : « Bon, bon, tout va bien. Tu es un pauvre petit serviteur. Je suis désolé de t’avoir mis dans une situation si inconfortable ».Non, le maitre le réprimanda sèchement, se mit en colère et dit : « Serviteur méchant et paresseux ! ».Le maitre était en colère contre lui car au lieu d’affronter ses peurs et de prendre des risques en faveur de son maitre, il choisit le chemin de la facilité : enterrer le talent et ne rien faire.

L’heure avance et bientôt notre maitre reviendra. Ce qui est en jeu est le royaume éternel de Dieu. Il a confié l’avancement de Son royaume entre nos mains, et un jour, Il reviendra et nous devrons rendre compte de ce que nous avons fait avec Son investissement. Si nous avons une raison d’avoir peur alors c’est seulement pour cela : que nos vies n’aient produit pour Lui rien de plus qu’un sac de talents enfoui dans la terre. Nos vies ne nous appartiennent pas – elles appartiennent à notre Maitre, notre Seigneur et Sauveur qui a tout risqué pour nous. Puissions-nous tout risquer pour Lui en retour, afin qu’Il reçoive la récompense de Sa souffrance.

J’aime la façon dont Jim Elliot a dit à ce sujet : « Il n’est pas si bête, celui qui donne ce qu’il ne peut garder pour obtenir ce qu’il ne peut perdre ». Jésus a dit : « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera » (Matthieu 16:25). Vous ne pouvez pas échouer en donnant tout à Jésus ! La peur n’est qu’une illusion ! Vous ne risquez rien quand vous risquez votre vie pour le Maitre. Au lieu de cela, vous entendrez seulement : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maitre » (Matthieu 25:23).

Source : « Vraiment vivre avant qu’il ne soit trop tard », chapitre 12.

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