Victor Wembanyama polarise l’attention avant les Jeux Olympiques de Paris 2024
Seul joueur sur l’estrade pour répondre aux questions, tête d’affiche de la communication fédérale : le prodige français Victor Wembanyama est au centre des projecteurs à moins d’un mois de disputer aux Jeux olympiques de Paris 2024 sa première compétition internationale avec l’équipe de France.
« On est obligés de faire les choses un peu différemment que d’habitude en raison du nombre d’accrédités », a lancé jeudi en préambule le directeur de la communication de la Fédération française de basketball (FFBB) pour expliquer la présence de Victor Wembanyama au centre de la scène alors que ses coéquipiers ont répondu à la presse en petit groupe à l’occasion de la journée médias des Bleus.
« Tout comme j’approche le reste dans ma vie, c’est avant tout un plaisir sportif, un challenge », a déclaré le joueur de 20 ans devant une centaine de journalistes accrédités parmi lesquels des Japonais et des Chinois. « J’ai beaucoup d’autres challenges plus importants que la pression. »
« J’ai plutôt tendance à sous-estimer ce phénomène parce que je n’y fais pas plus attention que ça », a-t-il répondu au sujet des projecteurs braqués sur lui. « J’ai senti l’engouement qui était différent envers moi, mais je ne regarde pas les nouvelles, je ne traîne pas sur les réseaux sociaux. Ce n’est aucunement quelque chose qui me dérange mais dont j’essaie de prendre uniquement le positif. »
« On sait que la présence de Victor (Wembanyama) augmente l’attractivité de l’équipe et l’attention de tout le monde », a admis le sélectionneur Vincent Collet.
Preuve de son importance grandissante dans le paysage sportif français, l’ancien joueur de Nanterre, Lyon-Villeurbanne et Boulogne-Levallois a été interrogé sur les élections législatives, dont le premier tour est prévu dimanche, au même titre que le capitaine de l’équipe de France de foot Kylian Mbappé.
« Les choix politiques sont personnels mais pour moi, je pense que c’est important de s’éloigner des extrêmes. Je pense que ce n’est pas du tout la direction à prendre pour un pays comme le nôtre. »
Victor Wembanyama possède quatre sélections chez les Bleus depuis sa première apparition en novembre 2022, toutes en qualifications à la Coupe du monde 2023 lorsqu’il évoluait encore dans le club de Boulogne-Levallois Metropolitans.
Dans la foulée de sa première place à la « Draft » 2023, rendez-vous annuel qui permet aux franchises d’acquérir les jeunes talents, l’intérieur de 2m19 avait renoncé à participer à la Coupe du monde pour mieux préparer son grand saut dans la meilleure ligue de la planète. Éliminée dès le premier tour, l’équipe de France avait réalisé le moins bon Mondial de son histoire (18e).
« Il sait ce qu’il peut faire avec cette équipe et nous, on sait ce qu’il peut apporter », a poursuivi le capitaine Nicolas Batum. « Tu incorpores un mec qui techniquement et dont le basket, même à son âge, est assez unique. Après, il ne faut pas lui mettre toute la pression du monde. »
Individuellement, il a réussi une très bonne première saison en NBA avec les San Antonio Spurs, club dans lequel a évolué Tony Parker, en remportant le trophée de Rookie de l’année, soit le meilleur débutant.
Un an après Victor Wembanyama, la France a réalisé la nuit dernière un inédit doublé pour un pays hors États-Unis avec les sélections aux deux premières places de la « Draft » de Zaccharie Risacher (Atlanta Hawks) et d’Alexandre Sarr (Washington Wizards).
« C’est beaucoup de fierté, je suis resté éveillé », a dit Victor Wembanyama. « Ma première impression est de me dire que ce n’est pas encore assez pour le basket français. Si on a fait deux fois d’affilée, pourquoi pas trois. »
(Reportage de Vincent Daheron, édité par Blandine Hénault)
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