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La banque centrale néerlandaise « regrette profondément » son rôle dans l’esclavage

La banque centrale des Pays-Bas (DNB) a dit mercredi regretter profondément le rôle important joué par beaucoup de ses premiers dirigeants dans la traite des esclaves au 19ème siècle, comme le montre une enquête indépendante menée sur les premières années de l’institution.

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Les Hollandais ont pris part au système esclavagiste mondial à partir du 17ème siècle, jusqu’à ce que la traite transatlantique soit abolie par les Pays-Bas en 1814, l’année même où la banque centrale a été fondée.

L’enquête a montré que la plupart des membres de l’élite financière d’Amsterdam ayant fourni le capital de départ de la banque avaient des liens directs avec la traite des esclaves.

« La DNB a joué un rôle actif dans la perpétuation de l’esclavage. Plus que d’autres à l’époque, les directeurs de la DNB étaient personnellement et politiquement impliqués dans l’esclavage colonial », a déclaré Klaas Knot, président de la banque centrale, lors de la présentation du rapport.

Onze des 17 premiers investisseurs privés détenaient des plantations dans les colonies d’outre-mer des Caraïbes et d’Amérique du sud où les esclaves étaient exploités, finançaient ces plantations ou échangeaient des biens qui y étaient produits.

L’enquête a également montré que les dirigeants de la DNB avaient oeuvré contre l’abolition de l’esclavage et pour l’indemnisation des propriétaires d’esclaves, trois d’entre eux ayant eux-mêmes reçu une indemnisation lorsque l’abolition a finalement été votée en 1863.

La banque centrale va tenter d’établir si des excuses ou une forme d’indemnisation seraient justifiées.

La DNB avait commandé l’enquête sur ses premières années en juillet 2020, à la suite de mouvements similaires dans le secteur financier britannique.

Lloyd’s et la Banque d’Angleterre ont tous deux engagé un historien pour se pencher sur leurs rôles dans la traite des esclaves et prévoient de publier cette année les résultats de ces recherches.

La banque néerlandaise ABN Amro a pour sa part commandé une enquête en 2020 dont les résultats sont toujours attendus.

(Version française Lou Phily, édité par Blandine Hénault)

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