Cameroun : Deja 4500 nids de poules bouchés sur l’axe Ngaounderé-Garoua
Ces interventions provisoires visent à améliorer les conditions de circulation sur cet axe essentiel du réseau routier national en attendant la réalisation d’une route entièrement neuve ont indiqué les autorités.
À ce jour, les travaux de réfection ont permis de colmater 233 nids-de-poule et de sécuriser 5 points critiques sur les 155 km de l’axe Meiganga-Ngaoundéré, soit une surface traitée de 1192 m² a indiqué le délégué régional du Mintp Adamaoua, Abdouramane Walarbang à nos confrères du quotidien national ” Cameroon Tribune”.
Sur l’axe Ngaounderé -Garoua (278 km), les équipes ont réalisé des interventions plus importantes, avec la réparation de 4157 nids-de-poule et de 197 points critiques sur une distance de 154km précisément à Mayo Salah pour un total de 26 329,96 m² de chaussée remise en état.
Malgré les difficultés rencontrées relatives à l’approvisionnement en gravier qui nécessite des déplacements de 200 km jusqu’à Likok dans l’Adamaoua, Souleymanou Garbati, directeur de la protection et de l’entretien du patrimoine routier au Mintp a indiqué que les travaux progressent comme prévu.
La reconstruction de la route Ngaoundéré-Garoua est prévue pour le premier trimestre 2025, grâce à un financement de la Banque africaine de développement, avait annoncé le premier ministre , Joseph Dion Nguté lors de l’inauguration du Centre hospitalier régional de Ngaounderé en décembre dernier.
«conformément aux instructions spécifiques du chef de l’Etat, et suite à la conclusion du modèle financier avec la Banque Africaine de Développement (BAD), la reconstruction de l’axe routier Ngaoundéré -Garoua, démarrera effectivement au cours de l’année 2025. Et je dois vous dire que cette convention a été conclue vendredi dernier avec la BAD.» avait-il expliqué.
Le projet de réhabilitation de la route Ngaounderé -Garoua s’inscrit dans le cadre des dépenses à moyen terme 2023-2025 et est d’une importance indéniable pour l’économie nationale selon les experts . En effet, portion du corridor Douala-Ndjamena, elle voit transiter environ 350 milliards de FCFA de marchandises tchadiennes chaque année.
Ce projet présenté par les autorités comme une initiative de développement inclusif, va d’assurer la réhabilitation de cette route mais aussi multiplier les actions en faveur du développement des deux régions de l’Adamaoua et du Nord.
Le projet est configuré en trois composantes à savoir : premièrement , reconstruction de la route Ngaounderé -Garoua et les activités connexes dont l’aménagement de 15 km de voiries urbaines dans les villes et localités de Ngaoundéré, Mbé, Gamba, Gouna et Ngong.
Ensuite, le renforcement des performances opérationnelles des acteurs du sous-secteur routiers et l’appui au secteur privé compétitif dans les deux régions impactées par le projet à fin d’attirer les investissement.
Enfin, la réhabilitation des routes de désenclavement des bassins agricoles. Une fois réalisé, l’impact de ce projet « sera radical », a révélé un responsable de la BAD.
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