Les cas de Mpox passent la barre de 65.000 en Afrique selon la CDC
Le nombre de cas de mpox signalés depuis le début de l’année en Afrique a dépassé les 65.000, tandis que le nombre des décès s’élève à plus de 1.200, selon le Centre africain. de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).
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Le continent a signalé depuis le début de l’année 65.711 cas de ce qu’on appelait autrefois la variole du singe, dont 14.241 ont été confirmés, et au moins 1.237 décès, a dit le directeur général du CDC Afrique, Jean Kaseya, lors d’une conférence de presse en ligne jeudi soir.
Rien que la semaine dernière, le continent a signalé 3.545 nouveaux cas, dont 467 confirmés, et 37 nouveaux décès, selon les données de l’agence de santé spécialisée de l’Union africaine.
Le CDC Afrique a indiqué que six pays, à savoir le Gabon, la Guinée, l’Afrique du Sud, le Maroc, la Zambie et le Zimbabwe, étaient passés d’une transmission active à un stade contrôlé.
Le continent africain « continue de perdre des gens » à cause de cette épidémie qui a déjà touché 20 pays, s’est inquiété Jean Kaseya, appelant à des efforts concertés pour lutter contre elle.
A la mi-août, le CDC Afrique avait déclaré que l’épidémie de mpox en Afrique était une urgence de santé publique de sécurité continentale.
Peu après, l’Organisation mondiale de la santé jugeait également qu’il s’agissait là d’une urgence de santé publique de portée internationale, activant son niveau d’alerte mondial le plus élevé pour la deuxième fois en deux ans.
Le mpox a été détecté pour la première fois chez des singes de laboratoire en 1958. Il s’agit d’une maladie virale rare qui se transmet généralement par les fluides corporels, les gouttelettes respiratoires et d’autres matériaux contaminés.
L’infection provoque généralement de la fièvre, une éruption cutanée et un gonflement des ganglions lymphatiques.