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Emmanuel Macron en visite au Liban après la désignation d’un nouveau Premier ministre

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Emmanuel Macron est arrivé lundi soir au Liban où il a été reçu par son homologue Michel Aoun, qui avait chargé quelques heures plus tôt le diplomate Mustapha Adib de former un nouveau gouvernement.

Le chef de l’Etat, qui entame son deuxième déplacement à Beyrouth en moins d’un mois, a été le fer de lance de la communauté internationale pour inciter les dirigeants libanais à s’attaquer aux racines de la crise économique, financière et sociale dans laquelle le pays est plongé depuis des mois et que l’explosion du 4 août dans le port de Beyrouth, qui a fait 190 morts, a encore aggravée.

« Libanais, vous êtes comme des frères pour les Français. Je vous en ai fait la promesse : je reviens à Beyrouth pour faire le point sur l’aide d’urgence et bâtir avec vous les conditions de la reconstruction et de la stabilité », dit le président dans un tweet en français et en arabe.

Alors que la formation des gouvernements nécessite généralement plusieurs mois de tractations entre les différentes formations politiques et composantes religieuses du Liban, Mustapha Adib a annoncé lundi vouloir former rapidement un gouvernement d’experts et a promis d’engager des réformes immédiatement pour jeter les bases d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI).

« La fenêtre d’opportunité pour notre pays est étroite et la mission que j’ai acceptée est fondée sur le fait que toutes les forces politiques en ont conscience », a-t-il déclaré après avoir été officiellement chargé par Michel Aoun de former un nouveau gouvernement. Ce volontarisme devrait être favorablement accueilli par le président français.

MÉDIATION CRUCIALE

Premier chef d’Etat étranger à se rendre dans la capitale sinistrée, deux jours après l’explosion, il avait alors plaidé pour des réformes destinées à renforcer la lutte contre la corruption et à réduire les dépenses publiques.

Selon des responsables libanais de haut rang, la médiation d’Emmanuel Macron a été cruciale dans les 48 heures ayant précédé l’émergence d’un consensus autour du nom de Mustapha Adib, alors que les discussions sur la nomination du Premier ministre étaient dans l’impasse la semaine dernière.

Le précédent gouvernement, dirigé par Hassan Diab, a démissionné le 10 août, six jours après l’explosion.

Emmanuel Macron a été reçu dans la soirée par la chanteuse Fairouz, considérée comme un trésor national et une incarnation de la paix à même de transcender les rivalités politiques et religieuses. Devant son domicile, des manifestants brandissant des slogans tels que « Pas de gouvernement par ou avec des assassins ! » ou « Ne Soyez pas du mauvais côté de l’histoire » attendaient le président devant le domicile de l’artiste âgée de 85 ans. « Adib non ! », ont scandé certains.

Le poste de chef du gouvernement est censé revenir à un sunnite selon le système de partage du pouvoir en vigueur au Liban et le nom de Mustapha Adib, ambassadeur du Liban à Berlin depuis 2013, a notamment reçu dimanche le soutien officiel du Courant du futur, la principale formation sunnite dirigée par Saad Hariri, qu’Emmanuel Macron devait rencontrer dans la soirée.

Au total, Mustapha Adib, docteur en droit et en sciences politiques qui fut le conseiller de l’ancien Premier ministre Najib Mikati, a reçu le soutien de 90 des 120 députés siégeant actuellement au Parlement libanais.

La France, qui a administré le Liban pendant l’entre-deux-guerres, est à la pointe des efforts visant à sortir le pays de la crise. Paris a organisé une conférence des donateurs il y a deux ans. Plus de 11 milliards de dollars avaient été alors promis par les bailleurs de fonds, à condition que le pays, qui a entamé des discussions avec le FMI en mai dernier, engage des réformes qui n’ont toujours pas été mises en place.

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