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L’Onu réclame une enquête impartiale sur la mort en Iran de Mahsa Amini

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DUBAI (Reuters) – Les Nations unies ont réclamé mardi une enquête impartiale sur la mort de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne tombée dans le coma après son arrestation par la police des moeurs, qui a déclenché une vague d’indignation en Iran.

Des rassemblements de protestation ont lieu dans la République islamique depuis l’annonce de son décès vendredi.

Trois personnes ont été tuées lundi dans la région à majorité kurde du pays par des tirs des forces de sécurité sur des manifestants, a dit mardi une organisation de défense des droits de l’Homme kurde, Hengaw, revoyant à la baisse un précédent bilan de cinq morts.

Sur Twitter, le mot clé #MahsaAmini a été mentionné plus de trois millions de fois.

La police iranienne affirme que Mahsa Amini, qui avait 22 ans, est tombée malade pendant sa détention pour port de vêtements inappropriés par la police des moeurs, chargée de faire appliquer les strictes lois de la République islamique sur le port du foulard ou de vêtements amples par les femmes.

Lundi, le commandant de la police de Téhéran a qualifié la mort de Mahsa Amini de « malheureux » incident tout en rejetant « les lâches accusations » visant la police.

Le père de la jeune femme a assuré à plusieurs reprises que Mahsa Amini n’avait aucun problème de santé et tient la police pour responsable de sa mort.

« La mort tragique de Mahsa Amini et les allégations de torture et de mauvais traitements doivent faire l’objet d’une enquête rapide, fructueuse et impartiale par une autorité indépendante qui garantira, en particulier, que la famille a accès à la justice et la vérité », a déclaré la Haute Commissaire de l’Onu aux droits de l’Homme par intérim, Nada al Nashif.

« Les autorités doivent cesser de cibler, harceler et arrêter les femmes qui ne se conforment pas aux règles sur le hidjab », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Selon Hengaw, des manifestations ont eu lieu lundi dans 13 villes de la région kurde iranienne et 250 personnes ont été arrêtées.

L’ONG a identifié trois personnes tuées selon elles lors de manifestations dans trois villes distinctes, dont l’une à Saqez, la ville de Mahsa Amini.

Les autorités iraniennes n’ont pas communiqué sur ces décès et Reuters n’a pu confirmer cette information de manière indépendante.

CANON A EAU

Les vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des rassemblements dans de nombreuses villes. On peut y voir des femmes agitant leur foulard islamique en signe de protestation contre les autorités et des manifestants se confrontant aux forces de l’ordre.

Dans un message diffusé dans la nuit sur les réseaux sociaux, le gouverneur de Téhéran, Mohsen Mansouri, a dénoncé « des rassemblements pleinement organisés (…) pour créer des troubles » dans la capitale.

« Brûler le drapeau, verser de l’essence sur les routes, jeter des pierres, attaquer la police, mettre le feu à des motos et des poubelles, détruire des biens publics, etc. ne sont pas l’oeuvre de personnes ordinaires », a-t-il dit.

Lors d’une manifestation à Téhéran, une foule de manifestants vêtus de noir a crié « Oh, le jour où nous serons armés! », selon une vidéo postée sur le compte Twitter 1500tasvir, qui a 70.000 abonnés et dit publier des images adressées par des particuliers.

Sur une autre vidéo tournée à Téhéran, on peut voir des voitures de police aux vitres brisées et un véhicule des forces de sécurité tirer au canon à eau sur des manifestants.

Dans la province septentrionale de Gilan, 22 personnes ont été interpellées pour destruction de biens publics, a déclaré la police.

Les Etats-Unis ont demandé des comptes aux autorités iraniennes. A Paris, le Quai d’Orsay a jugé « profondément choquantes » l’arrestation et la mort de Mahsa Amini et réclamé une « enquête transparente (…) sur les circonstances de ce drame ».

(Rédigé par Matthias Williams avec la rédaction de Dubaï, version française Jean-Stéphane Brosse, édité par)

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