Les Palestiniens forcés de se réfugier sur la plage alors que les combats font rage
(Mot manquant dans le 1er paragraphe)
Découvrez l'interview de Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime
par Nidal al-Mughrabi
LE CAIRE (Reuters) – Les Palestiniens qui ont fui Deir el-Balah, ville du centre de Gaza, ont été forcés de s’installer sur la plage faute d’endroit sûr où se réfugier, tandis que les autorités de santé palestiniennes ont fait état de 17 morts dans des frappes israéliennes mardi.
Israël a émis un nombre record d’ordres d’évacuation ces derniers jours, ce qui contribue à réduire les zones accessibles à l’aide humanitaire et a déclenché les critiques des Nations unies (Onu) et des Palestiniens.
Les habitants et personnes réfugiées dans la ville de Deir el-Balah, située au centre du territoire palestinien et où est rassemblé l’essentiel de la population de l’enclave déplacée par les combats, disent être désormais obligés de vivre dans des tentes posées sur la plage.
« Ils devraient peut-être faire venir des bateaux la prochaine fois, comme cela, lorsqu’ils ordonneront d’évacuer, nous pourrons y monter. Les gens vivent maintenant sur la plage, proches de l’eau de mer », a déclaré Aya, qui vivait dans la ville de Gaza et a dû fuir avec sa famille à Deir el-Balah.
Selon les autorités sanitaires palestiniennes, neuf personnes ont été tuées dans les camps de réfugiés de Bureij et Maghazi, tandis qu’une frappe a fait cinq morts à Khan Younès et une autre trois morts à Rafah.
Lundi, les opérations humanitaires de l’Onu ont été interrompues après l’ordre donné dimanche par Israël d’évacuer Deir el-Balah, où est situé le centre des opérations de l’agence, a déclaré un responsable de l’organisation.
L’ordre d’évacuation a été donné alors que l’Onu prépare une campagne de vaccination pour les 640.000 enfants de la bande de Gaza contre la polio. Au moins un cas a été identifié.
Les négociations pour un cessez-le-feu se poursuivent au Caire, mais malgré l’optimisme des États-Unis, le Hamas et Israël s’accusent d’être responsable du manque de progrès.
Parmi les principaux points de contentieux, Israël souhaite garder le contrôle du « corridor de Philadelphie », situé à la frontière avec l’Égypte et qui, selon Tel Aviv, est l’un des principaux points d’entrée des armes dans la bande de Gaza.
Israël désire par ailleurs garder le contrôle du « corridor de Netzarim », qui partage la bande de Gaza et permet, selon l’État hébreu, de s’assurer qu’aucun combattant ne passe du sud au nord de l’enclave.
(Rédigé par Nidal al-Mughrabi, version française Corentin Chappron, édité par Kate Entringer)
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