Gaza-Huit morts dans des frappes près de Rafah et Khan Younès
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Nidal al-Mughrabi et Mohammad Salem
CAIRE/GAZA (Reuters) – Huit Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés dans des bombardements des forces israéliennes sur plusieurs localités près de Khan Younès et de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ont indiqué mardi des responsables sanitaires.
Plus tard dans la journée, 17 Palestiniens ont été tués lorsque des chars ont bombardé une rue du quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza, ont déclaré des médecins.
L’armée israélienne avait ordonné lundi aux habitants de plusieurs villes et villages près de Khan Younès d’évacuer leurs maisons avant qu’elle ne réintègre la zone qu’elle avait quittée il y a plusieurs semaines.
Des milliers d’habitants qui n’avaient pas répondu à l’appel ont été contraints de fuir au cours de la nuit alors que les chars et les avions israéliens bombardaient les localités d’Al-Qarara, d’Abassan et d’autres zones mentionnées dans les ordres d’évacuation, selon les habitants et les médias du Hamas.
L’armée israélienne a indiqué avoir frappé des zones de Khan Younès depuis lesquelles une vingtaine de roquettes avaient été tirées lundi. Les cibles comprenaient des installations de stockage d’armes et des centres opérationnels, a-t-elle dit.
Le Djihad islamique, groupe allié du Hamas, a revendiqué les tirs de roquettes, qu’il a justifiés en raison des « crimes de l’ennemi sioniste contre notre peuple palestinien ».
Le ministère palestinien de la Santé a par ailleurs indiqué mardi soir qu’au moins quatre Palestiniens avaient été tués dans une frappe israélienne ayant visé le camp de réfugiés de Nour Chams, en Cisjordanie.
L’armée israélienne a dit qu’un « avion avait pris pour cible une cellule terroriste dans la zone de Nour Chams alors qu’elle plaçait un engin explosif ».
ÉVACUATIONS
L’armée israélienne a déclaré que des mesures avaient été prises avant les frappes pour s’assurer que les civils ne soient blessés, en leur permettant d’évacuer la zone. Israël accuse le Hamas d’utiliser les infrastructures civiles et la population comme boucliers humains, ce que le groupe islamiste palestinien dément.
« Où irons-nous ? », a déclaré Tamer, un homme d’affaires de 55 ans, qui a été déplacé six fois depuis le 7 octobre et l’attaque du Hamas sur Israël qui a provoqué l’offensive israélienne dans la bande de Gaza.
« Chaque fois que les gens rentrent chez eux et commencent à reconstruire une partie de leur vie, même sur les décombres de leur maison, l’occupation renvoie les chars pour détruire ce qui reste », a-t-il déclaré à Reuters via une application de messagerie.
Parmi les zones soumises à des ordres d’évacuation se trouvait l’hôpital européen de Gaza, qui dessert à la fois Khan Younès et Rafah. Les responsables médicaux ont dû évacuer les patients et les familles qui s’étaient réfugiés dans l’établissement, ont indiqué des témoins et des médecins.
Certains habitants se sont dirigés vers l’ouest, vers le camp d’Al-Mawasi situé près de la côte, désigné comme zone humanitaire mais déjà surpeuplé par les familles déplacées.
Israël a indiqué que son opération à Rafah, près de la frontière avec l’Égypte, serait bientôt terminée.
Une fois la phase intense de la guerre terminée, les forces israéliennes se concentreront sur des opérations de moindre envergure destinées à empêcher le Hamas de se regrouper, selon des responsables.
Pour l’heure, les efforts diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu sont dans l’impasse. Le Hamas demande qu’un accord mette fin au conflit et entraîne un retrait total d’Israël de la bande de Gaza. De son côté, Israël s’en tient à son objectif d’éradiquer le Hamas et n’est prêt à concéder que des pauses temporaires dans les combats.
(Reportage Nidal al-Mughrabi, avec la contribution d’Ari Rabinovitch ; Blandine Hénault pour la version française, édité par Kate Entringer)
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