Dans une rare prise de parole à l’Onu, Pyongyang défend son tir de missile
Le lancement par la Corée du Nord d’un missile balistique intercontinental (ICBM) s’inscrit dans l’exercice de son droit à l’autodéfense afin de « dissuader toute manoeuvre militaire dangereuse par des forces hostiles et de protéger » sa sécurité nationale, a déclaré jeudi l’émissaire de Pyongyang à l’Onu.
S’exprimant devant le Conseil de sécurité des Nations unies, Kim Song a indiqué que la Corée du Nord « rejette catégoriquement et condamne la tenue d’un point d’information du Conseil de sécurité par les Etats-Unis et ses suiveurs », en référence à la réunion organisée à la suite du tir mercredi par Pyongyang d’un nouveau modèle de missile intercontinental – le Hwasong-18.
La Corée du Nord n’avait plus pris la parole lors d’une réunion du Conseil sur ses programmes nucléaire et balistique depuis décembre 2017, ont déclaré des diplomates.
(Reportage Michelle Nichols; version française Jean Terzian)
Faites un don au Journal Chrétien avant le 31 décembre et bénéficiez de 66% de déduction fiscale