Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Le Parlement tunisien refuse la confiance au gouvernement Habib Jemli

Le Premier ministre tunisien désigné Habib Jemli (devant) assiste le 10 janvier 2020 à la session plénière du Parlement consacrée au vote de confiance au gouvernement qu’il a proposé. (Xinhua/Adele Ezzine)

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP, Parlement tunisien) a refusé vendredi soir d’accorder sa confiance au gouvernement proposé par Habib Jemli.

TUNIS, 10 janvier (Xinhua) — L’Assemblée des représentants du peuple (ARP, Parlement tunisien) a refusé vendredi soir d’accorder sa confiance au gouvernement proposé par Habib Jemli.

La balle est désormais dans le camp du président Kaïs Saïed. La Constitution de 2014 stipule que, dans ce cas, le chef de l’Etat dispose de dix jours pour désigner, après concertation avec les partis et les coalitions parlementaires, une personnalité devant former un gouvernement dans un délai d’un mois.

Composé de 42 membres, ce gouvernement a été refusé par 134 députés contre 72 qui l’ont approuvé, et trois qui se sont abstenus, alors que M. Jemli avait besoin d’une majorité absolue, soit 109 voix.

Désigné à ce poste par le parti islamiste Ennahdha (Renaissance), majoritaire à l’ARP avec un bloc de 54 députés, M. Jemli a échoué à deux reprises à former un gouvernement dont la première désignation remontait au 15 novembre dernier.

Le premier délai, d’un mois renouvelable une seule fois, ayant exprimé le 15 décembre passé, il avait alors opté pour un gouvernement de compétences indépendantes apolitiques.

Cette option n’a pas séduit la majorité des partis les mieux représentés au Parlement, qui lui ont reproché de ne pas choisir de réelles compétences indépendantes et crédibles à la lumière de certains litiges judiciaires impliquant nombre des ministres proposés.

Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.

ENGAGEZ VOUS !

Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.
Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?

Vous pouvez soutenir notre action :
- en faisant un don ponctuel ou régulier.
- en rejoignant notre équipe comme analyste, expert, professionnel de l'audiovisuel, défenseur des droits de l'homme, journaliste, théologien, etc.
- en priant pour nous.
- en nous contactant par email à l'adresse [email protected] ou par téléphone au par téléphone au +33 769138397

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.