La Côte d’Ivoire renforce son dispositif de lutte contre l’élevage illicite
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire, Fidèle Sarassoro, a indiqué jeudi à Abidjan que le pays avait décidé de renforcer son dispositif de lutte contre l’orpaillage illicite .
A l’issue d’une réunion du CNS dirigée par le président Alassane Ouattara, M. Sarassoro a noté que le renforcement du dispositif faisait suite à l’existence de difficultés malgré de nombreux acquis enregistrés.
« Le Groupement spécial de lutte contre l’orpaillage illégal et la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention sont confrontés à des difficultés dans l’exercice de leurs missions, notamment l’hostilité de certaines populations locales, favorables à l’orpaillage illégal » , at-il expliqué.
À cet égard, les autorités ivoiriennes ont ordonné notamment le renforcement des capacités humaines et opérationnelles de ces deux dispositifs, ainsi que le renforcement de la sécurisation et de la coopération transfrontalière dans les zones frontalières impactées, outre la sensibilisation accrue des populations locales.
Entre 2006 et 2016, l’orpaillage clandestin a fait perdre à l’Etat ivoirien 479 milliards de francs CFA (environ 870 millions de dollars), selon les chiffres officiels.
Le secteur aurifère en Côte d’Ivoire est en pleine croissance et le gouvernement accorde régulièrement de nouveaux permis d’exploitation après l’adoption en 2014 d’un code minier plus attractif.
Fin 2017, la production industrielle d’or était de 25,3 tonnes pour des réserves estimées à 600 tonnes. La Côte d’Ivoire projette d’atteindre la barre des 50 tonnes/an entre 2020 et 2050.