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Cameroun : Amnesty International accuse le gouvernement de multiples violations et d’avoir usé des mesures anti-covid pour museler l’opposition

Dans son rapport 2021 de plus de 500 pages, Amnesty International dénonce qu’en plus de s’être servi des mesures liées au covid-19 pour interdire les manifestations publiques, le régime en place tout comme des séparatistes ont perpétré des crimes de guerre et d’autres graves atteintes au droit international humanitaire et relatif aux droits humains.

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« Les mesures prises pour lutter contre la propagation du COVID-19 ont servi de justification aux pouvoirs publics pour réprimer le droit à la dissidence et d’autres libertés. De nombreux gouvernements ont interdit des manifestations pacifiques, en prétextant des préoccupations pour la santé et la sécurité. Lorsque des personnes descendaient malgré tout dans la rue en bravant ces interdictions, les forces de sécurité utilisaient une force excessive pour les disperser », peut-on lire dans le résumé régional de l’Afrique du rapport publié le mardi 29 mars 2022.

Le cas du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a été mis en exergue, lorsque ses manifestations ont été interdites dans certaines villes. Et pour causes, les autorités ont évoqué les mesures sanitaires en vigueur pour lutter contre la pandémie de la covid-19.

« Le 21 juillet, les autorités ont interdit une manifestation prévue par le MRC à Yaoundé le 25 juillet, au motif qu’elle risquait de provoquer un « trouble grave à l’ordre public » et de propager le COVID-19. En revanche, plusieurs manifestations de soutien au parti au pouvoir ont été autorisées ce même mois. ».

Violation des droits humains

Par ailleurs, l’ONG Amnesty International affirme que dans les conflits armés qui ont déchiré les régions du Nord-Ouest, du Sud- Ouest et même celle de l’Extrême-Nord, de graves atteintes aux droits humains ont été commises par l’armée et même les groupes armés, à travers des attaques et homicides illégaux, des exactions diverses et des détentions arbitraires. Mais aussi les libertés d’expression, d’association et de réunion ainsi que les droits des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles, transgenres ou intersexes ont été également violés au cours de cette période.

Pour mémoire, le rapport épingle le cas de deux femmes transgenres ont été arrêtées dans un restaurant par des gendarmes le 8 février 2021. Elles ont déclaré avoir été agressées physiquement et verbalement avant d’être conduites à la prison centrale de New Bell, à Douala. Inculpées de « tentative d’homosexualité », d’outrage aux bonnes mœurs et de non-possession de carte d’identité, elles ont été condamnées à cinq ans d’emprisonnement assortis d’une amende de 200 000 francs CFA (environ 345 dollars des États-Unis). Puis, elles ont été remises en liberté en juin, dans l’attente de leur procès en appel.

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