Une nouvelle journée très compliquée dans les transports mardi
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – Le trafic des trains et métros restera extrêmement perturbé en France mardi, deuxième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, et le secteur aérien sera aussi affecté avec l’annulation de 25% des vols intérieurs d’Air France.
Après le coup de semonce réussi du 5 décembre, avec plus de 800.000 manifestants à Paris et en province, l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, Unef, MNL et UNL) a appelé à un nouveau round de manifestations et de grèves avant les annonces du Premier ministre, Edouard Philippe, mercredi sur le projet gouvernemental.
La SNCF précise dans un communiqué que le trafic ferroviaire sera de nouveau « très perturbé » mardi.
Un TGV sur cinq en moyenne circulera, un Transilien sur cinq en moyenne, trois TER sur dix en moyenne (liaisons essentiellement assurées par bus), un « Ouigo » sur six et un Intercités sur six en moyenne.
La SNCF prévoit trois Eurostar sur cinq, trois Thalys sur cinq, un Lyria sur huit.
A la RATP, la situation reste aussi très dégradée.
Dix lignes de métro seront fermées (2,3,3bis,5,6,7bis,10,12, 13). Sur les lignes 4 et 7, seul un train sur trois est prévu aux heures de pointe (6h30-9h30 et 16h30-19h30), notamment.
Sur le RER A, un train sur deux circulera en heures de pointe. Ce sera un train sur trois pour le RER B, aux heures de pointe, avec l’interconnexion interrompue à Gare du Nord.
Comme jeudi et vendredi derniers, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de réduire de 20% leur programme de vols mardi, au départ et à l’arrivée, pour les aéroports de Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Beauvais, Lyon, Marseille, Toulouse et Bordeaux.
En conséquence, la compagnie Air France a annulé 25% de ses vols domestiques et près de 10% de ses vols moyen-courrier.
(Sophie Louet, édité par Jean-Philippe Lefief)