Le gouvernement retire l’âge pivot de 64 ans de son projet de réforme des retraites
Après plus d’un mois de contestation contre son projet de réforme des retraites, le gouvernement a décidé de retirer dudit projet l’âge d’équilibre ou âge pivot de 64 ans qui l’oppose aux syndicats dits réformistes (CFDT, Unsa et la CFTC).
Un signe d’ouverture qui n’arrête pas pour autant la mobilisation de l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, CFE-CGC, Solidaire, Unef et UNL) qui a une nouvelle fois manifesté ce samedi partout en France et, appelé à des actions les 14, 15 et 16 janvier prochains.
« Je suis disposé à retirer du projet de loi la mesure (…) consistant à converger progressivement à partir de 2022 vers un âge d’équilibre de 64 ans en 2027 », a écrit Edouard Philippe dans une lettre adressée samedi aux syndicats. Le Premier ministre français a toutefois indiqué que le futur système universel comportera un âge d’équilibre et, invité ainsi les partenaires sociaux à trouver un compromis sur la question « d’ici la fin du mois d’avril », date à laquelle la conférence sur le financement des retraites remettra ses conclusions.
Car en cas de désaccord, le gouvernement « prendra par ordonnance les mesures nécessaires pour atteindre l’équilibre d’ici 2027 et financer les nouvelles mesures de progrès social », a prévenu dans son courrier M. Philippe. Cette décision gouvernementale a été saluée par les syndicats réformistes qui ont fait du retrait de l’âge pivot à 64 ans un préalable à toute discussion sur le projet de réforme des retraites.
Un « compromis sur l’équilibre financier permettant d’avancer » dans les négociations, a réagi dans un communiqué l’UNSA. « Nous avons obtenu le retrait de l’âge pivot, une victoire pour la CFDT, qui va poursuivre les discussions », a écrit sur Twitter Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.
Contrairement à ces syndicats réformistes, l’intersyndicale elle continue de s’opposer à l’objet même de la réforme : le projet d’un régime unique de retraite par point. « Nous sommes opposés à ce projet qui est dangereux tel qu’il est. C’est le 37e jour de grève et c’est appelé à continuer », avait déclaré vendredi, le président CFE-CGC, François Hommeril au sortir de la rencontre sur le Financement des retraites.
Désaccord également exprimé à la même occasion par le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, qui a qualifié le débat sur l’âge pivot de « faux problème ». Car selon Martinez l’âge pivot existe déjà et permet à un certain nombre de citoyens de partir à la retraite à 63 ans et 4 mois, pour avoir une pension acceptable, au lieu de partir à l’âge légal fixé à 62 ans en France. Pour Force ouvrière (FO), ils n’y aura pas « de pause quant à notre détermination à faire en sorte d’empêcher ce projet qui est une erreur », a déclaré son secrétaire général, Yves Veyrier.
Et la décision du gouvernement de retirer l’âge pivot de 64 ans de son projet est tombée samedi pendant que l’intersyndicale entame sa cinquième mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites. Une manifestation qui a, à nouveau mobilisé différents corps de métier en France. Selon le ministère de l’Intérieur, seulement 149 000 personnes ont défilé dans toute la France dont 21 000 à Paris. Alors que les syndicats ont estimé le nombre de manifestants à 500 000 au niveau national dont 150 000 à Paris.
Le cortège parisien parti de place de la Nation en direction de la place de la République a été une nouvelle fois marquée par plusieurs incidents. De violents heurts ont éclaté en début et en fin de cortège entre forces de l’ordre et manifestants. Plusieurs vitrines de commerces ont été saccagées, du mobilier urbain détruit et des poubelles incendiées. Des tensions ont également été signalées en région, notamment à Nantes, Marseille ou encore à Lyon selon plusieurs médias locaux. Déterminé à poursuivre la lutte jusqu’au retrait de ce projet de réforme, l’intersyndicale a appelé à de nouvelles actions de trois jours à partir de mardi prochain.
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