Le bilan de l’attaque d’une base militaire au Niger s’alourdit à 89 morts
NIAMEY (Reuters) – Le bilan de l’attaque commise jeudi contre un camp militaire du Niger s’est alourdi à au moins 89 morts, soit plus que la précédente attaque meurtrière à Inates revendiquée par l’Etat islamique, a-t-on appris samedi de quatre sources sécuritaires.
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Le gouvernement nigérien avait fait état jeudi de 25 soldats tués et de 63 « terroristes neutralisés » lors de cette attaque survenue à Chinagodrar, à 200 km environ au nord de la capitale Niamey.
Contacté par Reuters, le ministre de la Défense Issoufou Katambe a fait savoir qu’un nouveau bilan serait annoncé lundi à l’issue d’une réunion du conseil national de sécurité.
L’attaque de Chinagodrar, contre laquelle l’armée française est intervenue en appui, survient un mois après l’attaque menée à Inates au cours de laquelle 71 soldats nigériens avaient été tués.
Suscitant une vive émotion, cette attaque avait provoqué le report d’un sommet G5 Sahel prévu à Pau, dans le sud-ouest de la France, en présence des chefs d’Etat de Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad et du président français.
Ce sommet, qui devait entre autres permettre de clarifier le cadre d’intervention de la France dans la bande sahélo-saharienne, se tiendra finalement lundi prochain et devrait déboucher sur l’adoption d’une déclaration commune.
(Moussa Aksar et David Lewis, version française Marine Pennetier)
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