Wall Street vue en repli sous la pression des chiffres US et de Nvidia
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par CORENTIN CHAPPRON
PARIS (Reuters) – Wall Street est attendue en baisse mercredi à l’ouverture, tandis que l’Europe recule à mi-séance, les investisseurs s’inquiétant du ralentissement de l’économie américaine et du plongeon de Nvidia.
Les futures sur indices new-yorkais suggèrent une ouverture de Wall Street dans le rouge, le Dow Jones s’affichant en baisse de 0,2%, tandis que le Standard & Poor’s 500 décline de 0,39% et le Nasdaq recule de 0,65%.
À Paris, le CAC 40 se replie de 0,95% à 7.502,88 points vers 10h40 GMT. Le Dax à Francfort abandonne 0,71%, tandis que le FTSE à Londres décline de 0,59%.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 perd 1%, l’EuroStoxx 50 recule de 1,17% et le Stoxx 600 décline de 1%.
Les derniers chiffres d’activité ISM ont montré que l’activité demeurait en contraction dans l’industrie aux États-Unis, la composante des nouvelles commandes, qui s’est encore repliée en août, suggérant que cet affaiblissement était voué à se poursuivre.
L’indicateur est pourtant d’une importance limitée: le secteur industriel ne représente qu’une petite partie de l’activité américaine, et les observateurs attendaient des chiffres proches de ceux publiés mardi.
De fait, le rapport sur l’emploi vendredi sera probablement l’indicateur le plus important de septembre, et les marchés sont nerveux avant sa publication.
La Réserve fédérale met désormais l’accent sur son objectif de plein emploi, et les chiffres de vendredi seront essentiels pour déterminer le rythme auquel baisseront les taux américains – mais aussi pour comprendre si une dynamique récessive est déjà enclenchée aux États-Unis.
« Le marché intègre déjà un fort soutien de la Fed, avec une baisse de plus de 200pb du taux directeur anticipée d’ici un an. Si une telle baisse n’est pas impossible en cas de détérioration marquée de l’économie américaine, elle nous semble trop agressive en l’absence de récession », résument les stratégistes de LBPAM.
La publication de l’enquête sur les ouvertures de poste aux États-Unis en juillet mercredi à 14h00 GMT ajoute à la circonspection des investisseurs.
Ajoutant à la volatilité des marchés, Nvidia a reculé de près de 10% mardi alors que le fabricant de puces qui a profité de l’essor de l’intelligence artificielle(IA) est accusé de possibles pratiques anticoncurrentielles. Le poids du groupe est si important dans les indices américains que le S&P 500 a connu mardi sa plus forte baisse depuis l’effondrement des marchés début août.
LES VALEURS A SUIVRE A WALL STREET
Salesforce a annoncé mardi avoir conclu un accord pour l’acquisition de Tenyx, qui développe des agents vocaux basés sur l’intelligence artificielle.
LES VALEURS A SUIVRE EN EUROPE
Le recul de Nvidia entraîne dans son sillage les valeurs technologiques européennes. Le secteur de la technologie décline de 2,98%, pire performance sectorielle de l’indice Stoxx 600.
STMicroelectronics perd 2,2%, tandis qu’Infineon abandonne 3,4%. ASM International abandonne 5,6%, tandis qu’ASML chute de 5,3%, sous la pression d’une baisse de recommandation d’UBS.
Commerzbank recule de 1,8% alors que l’Etat allemand a annoncé son intention de réduire sa participation dans la banque.
Saipem, groupe italien d’ingénierie énergétique, a annoncé mardi soir avoir remporté deux contrats « offshore » en Arabie saoudite et progresse de 2,4%.
TAUX
L’aversion pour le risque profite aux titres souverains, considérés comme des actifs sûrs en cas de récession.
Le rendement du dix ans allemand perd 3,8 pb à 2,236%, celui du taux à deux ans cède 4,6 pb à 2,335%.
Le taux du Treasury à dix ans décline de 2,4 pb à 3,8196%, tandis que le rendement du titre à deux ans abandonne 4,7 pb à 3,8405%.
CHANGES
L’euro se renforce légèrement face au dollar, les prix à la production en zone euro légèrement plus forts qu’attendu suggérant que les taux pourraient devoir rester restrictifs plus longtemps dans le bloc.
Le dollar recule de 0,16% face à un panier de devises de référence, l’euro se hisse de 0,11% à 1,1055 dollar et la livre sterling se raffermit de 0,06% à 1,3119 dollar.
PETROLE
Le baril rebondit après son fort recul de mardi, les marchés se préparant à la publication de nouveaux indicateurs essentiels pour comprendre la trajectoire économique américaine.
Le Brent progresse de 0,68% à 74,25 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) se renchérit de 0,77% à 70,88 dollars.
(Rédigé par Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)
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